Les nouvelles sont bonnes pour la Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) et pour les citoyens épris de loyauté et de saine concurrence dans le biotope commercial burkinabè.
Elles sont cependant mauvaises, heureusement, pour les fraudeurs et leurs complices qui, jusque-là, refusent les bonnes pratiques distillées par les structures en charge de la lutte contre la fraude.
1 815 cartons d’herbicides, 40 rouleaux de tapis plastiques, 100 baluchons de sachets plastiques, c’est là l’essentiel d’une importante saisie opérée par la Brigade d’enquête et de recherche de l’Ouest (BERO), section de la CNLF, d’une valeur de 108 millions.
À l’analyse, c’est le tissu socio-économique de notre pays qui est rongé par ces personnes de très mauvaise moralité : les herbicides frauduleux pour détruire nos productions agricoles et les tapis et sachets plastiques pour empoisonner nos aliments par l’emballage et décimer nos animaux.
La multiplication des actions de la CNLF entend y remédier de façon décisive et durable en portant l’estocade dans les milieux frauduleux d’où qu’ils se cacheraient.
Faut-il le relever, la CNLF a entrepris d’intensifier ses actions en renforçant le maillage du territoire national. Stratégie payante puisqu’avant cette opération du 13 août 2024 à Dano, la CNLF avait successivement réussi la prouesse de prendre dans ses filets d’autres produits de contrebande le 24 juillet (herbicides) et le 29 juillet 2024 (Tabac).
La CNLF saisit cette opportunité pour encourager la dynamique collaborative avec les populations qui démontrent par-là, leur attachement à la mère patrie dans son élan d’assainissement des milieux d’affaires, notamment aux plans commercial et financier.
La Coordination Nationale de Lutte contre la Fraude