L’Union d’action syndicale (UAS) a convoqué une assemblée générale ce jeudi 6 mars 2025, à la Bourse du travail, à Ouagadougou, pour faire le point de la dernière rencontre entre le gouvernement et les syndicats.
La rencontre a été initiée pour faire le bilan de la dernière rencontre gouvernement/syndicats.
Ainsi donc, les syndicalistes se disent indignés du communiqué final de la clôture de ladite rencontre, le 7 février 2025. Il faut rappeler que ce communiqué final a énoncé sept engagements, mais sans indiquer d’échéances.
Et il s’avère que les préoccupations soulevées par l’UAS n’ont pas tous été évoquées dans le projet élaboré par la partie gouvernementale. Ce qui a conduit à un bras de fer entre gouvernement et syndicats. Il s’agit du fait que le gouvernement s’est opposé à la retranscription de deux des neuf points de divers, qui concernent le licenciement du SG de la CGT-B et la nouvelle grille salariale et indemnitaire dans les sociétés d’Etat et les établissements privés.
Donc, au regard de tout cela, les syndicats à cette assemblée générale, ont souligné le fait que le gouvernement ne soit pas venu à la rencontre avec une réelle volonté de discuter sur les préoccupations soumises par l’UAS. Car ils n’avaient en vue que la présentation de la mise en œuvre des engagements de 2015, 2016, 2021 et les réponses au cahier de doléances de 2022. Pourtant, les syndicats espéraient avoir gain de cause sur les préoccupations qu’ils avaient soumises au gouvernement en décembre 2024 et février 2025.
C’est pourquoi le vice-président de l’UAS, Nicolas Ouédraogo, fait comprendre que la balle est dans le camp des travailleurs, si toutefois, ils veulent que leurs doléances soient prises en compte. Il indique que les secrétaires généraux ont retenu de mener des activités, de dupliquer cette assemblée générale dans les régions, reconduire dans la plate-forme du 1er mai 2025, les points non satisfaits de la plate-forme de 2022, ainsi que les nouvelles préoccupations soumises à la rencontre, œuvrer à susciter une forte adhésion des travailleurs à cette plate-forme à l’occasion de la commémoration du 1er mai 2025 et inviter à la tenue d’assemblées générales unitaires similaires au niveau des secteurs d’activités.
« Si le mouvement syndical est fort, il va s’en dire que qui s’y frotte, s’y piquera », a conclu Oliver Guy Ouédraogo, secrétaire général de la CSB.
Ahoua KIENDREBÉOGO/OuagaNews.net