Le vendredi 28 mai 2021, à la Primature, le Premier ministre a reçu en audience le vice-président du groupe de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, Ousmane Diagana, dans le cadre de sa tournée sous-régionale.
Après l’audience à la Primature, une séance de travail a eu lieu entre la délégation de la Banque mondiale et le Gouvernement burkinabè à la Présidence du Faso. Au terme de ces rencontres, une déclaration finale a été faite par Ousmane Diagana.
Par rapport à ces séances, Ousmane Diagana annonce que c’était l’occasion pour lui et sa délégation de venir féliciter le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, de sa réélection à la tête du Burkina Faso. Qu’ils sont venus écouter sa vision et ses priorités, afin de voir comment ils peuvent, en tant que partenaire du Burkina, aider à la mise en œuvre de cette vision et de ces priorités.
La délégation de la Banque mondiale en audience avec le président du Faso
C’était également une occasion pour lui, en tant que nouveau vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, de venir au Burkina pour écouter les conseils du Président et voir comment la Banque mondiale pourra être plus présente et plus utile au pays.
Sur ces deux aspects, Roch Kaboré a expliqué que, pour le moment, sa volonté est de poursuivre la mise en œuvre de son programme de développement pour le Burkina Faso qui a atteint des progrès importants dans des domaines divers et variés, tels que l’agriculture, le renforcement du capital humain de façon générale, la lutte contre la pauvreté dans un contexte sécuritaire et sanitaire difficile, qui est venu exacerber les défis du développement et du changement climatique auxquels le pays est confronté.
Par rapport à ce que la Banque mondiale doit faire, le souhait du président, c’est d’aller plus rapidement dans la synergie d’exécution des programmes que nous avons pour le Burkina Faso. De continuer à mobiliser des financements encore plus conséquents pour le Burkina Faso et de faire en sorte que tous ces programmes contribuent à créer davantage d’emplois pour les jeunes, à renforcer le capital humain, à faire en sorte que l’agriculture puisse être à la fois un secteur qui contribuera à la création d’emplois et à générer des revenus et également à lutter contre l’insécurité alimentaire.
Que l’énergie puisse être accessible à tous les Burkinabè, que les infrastructures soient de bonne qualité, de façon à contribuer au désenclavement du Burkina Faso. Ces échanges ont été enrichissants pour moi et ma délégation.
Adélaïde T. Mana/Ouaganews.net