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Burkina : Endogène rend hommage à Norbert Zongo

En l’occasion du 23e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et de ses compagnons d’infortune, le mouvement Endogène a animé un panel sur le thème : « La liberté d’informer, le droit de penser » le jeudi 16 décembre 2021. Un thème qui par ailleurs, était le slogan du journal «l’Independant » de Norbert Zongo.

Durant trois heures, ce sont respectivement, Boukary Ouoba, rédacteur en chef du Journal Mutations, Jean Emmanuel Ouédraogo, directeur de la RTB et Edasso Rodrigue Bayala, avocat et député qui ont successivement donné des communications sur le thème.  Le modérateur était le professeur Jacques Nanema, de l’Université Joseph Ki-Zerbo.

Me Edasso s’est exprimé sur l’environnement juridique dans lequel le journalisme est exercé au Burkina, en temps de crise. Des voix sur les chaînes et sur les réseaux sociaux font ressortir que le Burkina est en guerre, chose qui ne trouve pas sa place dans le contexte que vit le Burkina actuellement.

Du point de vue juridique, maître Edasso affirme que les textes qui régissent ou du moins présentent un état de guerre au Burkina n’ont pas encore été livrés par un conseil de ministres. Cette expression  ‘’état de guerre’’ est pour le moment employée par les citoyens burkinabè de manière abusive.

Boukary Ouoba, rédacteur en chef du journal Mutations quant à lui, s’est appesanti sur la liberté d’informer dans le contexte actuel du Burkina Faso. Et Jean Emmanuel Ouédraogo, directeur de la RTB, s’est penché sur la géopolitique. Le journalisme, c’est tout un travail de rigueur dans la collecte de l’information.

Harouna Kaboré, président du mouvement Endogène

Les panélistes instruisent que le journaliste suit une déontologie qu’il faut nécessairement respecter pour rendre un bon article.  C’est tout un art que de traiter l’information : examiner, analyser, confronter, vérifier et apprécier. Surtout ne pas nuire. Plusieurs genres journalistiques ont été débattus en présence de beaucoup d’étudiants venus prendre part au panel.

Emmanuel Ouédraogo, directeur de la RTB, est revenu sur le fait que les autorités burkinabè accordent plus de crédit aux médias étrangers que ceux  locaux. Pour lui, les autorités accordent plus facilement une interview à n’importe quel média international que ceux de leur pays. Ce qui constitue un danger pour le milieu journalistique au Burkina.

Le Président du mouvement Endogène, Harouna Kaboré, dit à cet effet, organiser ce panel pour rendre un hommage à Norbert Zongo.

 Théophile P. Kaboré/Ouaganews

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