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Burkina : « L’incompréhension au sein des différentes entités socio-politiques favorise le terrorisme et le sous-développement » Kelgwendé André Sawadogo

L’auteur de la chronique politique trimestrielle Le devenir africain, Kelgwendé André Sawadogo, a convié les hommes des médias ce jeudi 12 septembre 2024, à la parution de son deuxième numéro qui fait une critique de la gouvernance des Etats du Sahel, d’où le thème « Le gouvernement militaire en procès ».

Cette chronique politique trimestrielle est un journal qui s’est donné pour objectif, d’orienter les politiques publiques afin, selon l’auteur Kelgwendé André Sawadogo, de « libérer l’Afrique ».

En effet, après la parution du premier numéro qui a fait le décryptage du système mondialiste, ce deuxième numéro invite l’Afrique, à travers la confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), à réinventer un système propre de gouvernance fondée sur une révolution culturelle.

Ainsi, selon l’auteur, loin d’être une critique des diplômés de l’école française, ce procès de la gouvernance militaire sahélien se veut plutôt être une analyse critique pour une construction structurelle de la révolution, partant de la culture.

Partant donc de ce constat, il trouve que la politique de gouvernance militaire dans les Etats du Sahel ne concorde pas avec ce qu’ils disent être. « Dans le dynamique tant chantée, les dispositions administratives semblent inchangées de manière structurelle. », a-t-il déploré.

Car il estime qu’en absence d’idéologie et d’orientation révolutionnaire institutionnalisée, cette politique laisse place aux idées mondialistes ou pratiques mafieuses politiciennes.

« De manière pratique, il faut suspendre la constitution et l’assemblée législative de transition et gouverner par ordonnance. Et repartir à un système bien fondé, en se basant sur la culture. Car, c’est la culture qui va donner la légitimité à la gouvernance. », a proposé Kelgwendé André Sawadogo.

Par ailleurs, il affirme que la triste réalité n’est pas le terrorisme qui décime les populations, mais l’incompréhension au sein des différentes entités socio-politiques,  au niveau national. Et c’est ce qui favorise le terrorisme et le sous-développement, selon lui.

Ahoua KIENDREBEOGO/OuagaNews.net

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