A la suite de la journée qui a consacré le lancement des activités marquant la célébration du 5ème anniversaire du Centre national d’études stratégiques du Burkina Faso (CNES), la deuxième journée du mercredi 26 février intitulée journée des partenaires a été marquée par la passation de charge de la présidente tournante au sein des trois pays de l’AES.
Cette dernière décennie a été marquée par une crise sécuritaire accrue pour les États du Liptako-Gourma. Pour faire face à cela, il était important pour eux de trouver des stratégies à la problématique. C’est pourquoi un mémorandum d’entente tripartite a été signé le 18 décembre 2020 à Ouagadougou, à l’occasion de la cérémonie d’inauguration du siège du Centre national d’études stratégiques du Burkina Faso.
Cette entente est en effet, un cadre de concertation des Centres d’études stratégiques du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Ce qui va permettre de mettre en place un partenariat de coopération entre ces trois structures, afin de fédérer leurs efforts dans la réflexion et la recherche stratégiques pour apporter de solutions aux problématiques sécuritaires et de développement des Etats du Liptako-Gourma.
Et pour un partenariat gagnant-gagnant, c’était intéressant d’instituer une présidence tournante chargée de coordonner la mise en œuvre d’un programme annuel conjoint d’activités.
Et c’est grâce à ce commun accord, que se tient la passation de charge de la présidence tournante entre le CNES du Burkina et celui du Mali.
Mais, il faut préciser que des actes majeurs ont marqué cet événement.
Puisqu’avec la création de la Confédération des Etats du Sahel, il fallait qu’il y ait une autre coloration. Ce qui a abouti à la révision de la signature du mémorandum d’entente de la passation de charge de la présidence tournante.
C’est ainsi que le général de brigade Satigui Sidibé, directeur du CNES du Mali, président sortant soutient qu’en amont de cette rencontre, ils ont tenu une réunion virtuelle le 22 novembre 2024, entre eux directeurs, afin de réadapter le mémorandum d’entente tripartite. Car celui qui était en cours a été validé pendant que leur cadre de concertation bénéficiait seulement de l’appui de l’Autorité du Liptako-Gourma.
« Je voudrais partager l’espoir de voir le cadre de concertation atteindre ses objectifs sous le leadership éclairé de nos plus hautes autorités et de nos structures d’appui. », a-t-il souhaité.
Pour le président entrant des Centres nationaux d’études stratégiques des trois pays de l’AES, le général Aimé Barthélémy Simporé, c’est une nouvelle ère qui s’ouvre avec la relance des activités du cadre de concertation. Le programme dont il sera en charge au cours de son mandat, a été revisité et sera en conformité et en configuration avec la confédération de l’AES.
« Toute notre admiration pour le président sortant dans le cadre de son travail abattu au cours de son mandat. C’était un long mandat, mais il a été productif avec un bilan consistant. Et pour mon homologue du Niger, je lui consacre toute notre solidarité. La présidence qui m’échoit aujourd’hui, sera une présidence pleine de défis. Car il s’agira de mettre un programme conjoint dans un cadre de défi accentué lié non seulement à la construction de la confédération, mais aussi faire face au défi sécuritaire, qui est un défi complexe. », a-t-il indiqué.
Ahoua KIENDREBÉOGO/OuagaNews.net