Le ministère de la Santé, a tenu du 29 mai au 2 juin 2020 à Bobo-Dioulasso, le conseil pédagogique de l’année scolaire 2019-2020 de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP). Les participants qui sont notamment les directeurs centraux, régionaux ou enseignants ont passé en revue toutes les activités pédagogiques de l’établissement en passe de devenir une institution universitaire de formation de la sous-région.
Le conseil pédagogique est un organe de consultation des écoles nationales de santé publique(ENSP) du Burkina Faso. Il a pour rôle de veiller à la bonne réalisation des activités pédagogiques dont la mise en œuvre efficiente des curricula de formation. Le conseil pédagogique de l’année scolaire 2019-2020 s’est tenu, du vendredi 29 mai au mardi 2 juin 2020, à Bobo-Dioulasso. En effet, deux conseils pédagogiques se tiennent chaque année.
Mais cette année et Coronavirus oblige, l’école organise un conseil pédagogique unique prenant en compte les objectifs des deux conseils pédagogiques statuaires, a précisé le directeur général de l’ENSP, Dr Pargui Emile Paré. «.. Nous tenons traditionnellement le conseil tous les six mois, donc deux fois dans l’année. En début et en fin d’année. Cette année avec la maladie à coronavirus, nous n’avons pas pu tenir le premier conseil.», a soutenu Pargui Emile Paré.
Selon lui, le conseil pédagogique est un temps fort de la vie de l’ENSP, car il permet de passer en revue toutes les activités pédagogiques de l’établissement. Ainsi, durant quatre jours, les participants ont, entre autres, analysé les résultats des différents examens de l’année scolaire 2018-2019. Ils ont fait le point des effectifs des élèves et étudiants de l’année scolaire en cours. Les participants ont également présenté le programme d’activités de 2020 de la direction des études et des stages et ont formulé des recommandations pour une bonne mise en œuvre des activités pédagogiques.
Les participants ont aussi identifié les difficultés relatives à l’organisation des examens de fin d’année et proposé des solutions pour une meilleure réussite de ces examens. Ainsi, Pargui Emile Paré se convainc que la mise en œuvre des suggestions, permettra à l’ENSP d’aller à l’universalisation. D’après le directeur général de l’ENSP, l’universalisation permettra une mobilité des élèves dans la sous-région et de continuer les études jusqu’au doctorat.
Pour le représentant du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Sayouba Sawadogo, par ailleurs, secrétaire général de ladite région, les quatre jours ont permis aux participants de travailler à atteindre des objectifs « importants dans les missions de l’institution engagée résolument dans les examens de certification national,e à l’instar des autres pays de la sous-région ». « L’ENSP occupe aujourd’hui, une place de choix dans la stratégie du gouvernement pour le développement des ressources humaines de qualité et en quantité suffisante pour la prise en charge des problèmes de santé au Burkina Faso », Selon Monsieur Sawadogo.
Selon lui, tenir ainsi régulièrement les cadres de concertation, en l’occurrence le conseil pédagogique, comme prévu par les textes de l’institution, est un critère de performance. Ceci, d’après le secrétaire général, est la preuve d’un signe de vitalité et de bonne gouvernance au sein de cette institution. L’Ecole nationale de santé publique est la seule institution nationale de formation du personnel de santé paramédical. A son ouverture officielle en 1977, l’ENSP ne comptait que deux filières de formation à Ouagadougou, celle des infirmiers (ères) d’Etat et celle des sages-femmes d’Etat avec un effectif général de 50 élèves environ. De nos jours 29 programmes de formation sont gérés par l’ENSP avec un effectif global de plus 7000 élèves.