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Yatenga/Présidentielle 2020 : « Je ne veux pas de consortium de mafieux autour de moi » Claude Aimé Tassembédo

Le candidat indépendant à la présidentielle 2020, Claude Aimé Tassembédo, est arrivé ce dimanche 15  novembre 2020, dans le Yatenga, avec un  seul et unique but : rencontrer directement les électeurs, afin de leur expliquer les raisons pour lesquelles ils devraient se mobiliser, afin de l’élire le 22 novembre 2020.

Accompagné essentiellement de journalistes, la tactique du candidat se veut être simple : mettre le cap sur les laissés-pour-compte, à savoir les « déplacés internes  »de ladite région, car dit-il, « C’est ma famille et moi,  j’ai décidé d’être avec les sans-voix, des gens qui, économiquement, sont pauvres et que personne ne considère, car j’ai un cœur de pauvre et je suis du côté de ceux-là qui souffrent. 

Par conséquent, je les aide comme je peux, mais pour changer leur vie, de façon structurelle,  il faut que je sois à Kosyam, au soir du 22 novembre 2020, pour qu’ensemble, nous travaillions dans le sens de la démocratie directe et cela est essentiellement le but de mon engagement, sans quoi cette aide hélas, ne pourra être que conjoncturelle »

Visite-surprise du candidat au CHU de Ouahigouya

Aimé Claude Tassembédo  dit vouloir se démarquer « des escrocs des partis politiques.» A l’en croire, ce combat pour le bien-être des populations ne date pas d’aujourd’hui, car il aurait été à la base de la création d’associations œuvrant dans ce sens et c’est seulement après cette expérience qu’il s’est lancé à la conquête du pouvoir d’Etat.

C’est donc, dans cette même dynamique qu’il a préféré cibler les plus démunis (déplacés internes) qui visiblement connaissent assez bien leur donateur, car de par le passé, il  leur  apportait déjà son soutien. Aimé Claude Tassembédo s’est entretenu  avec ses électeurs potentiels sur  trois sites et  demande les voix de ces derniers à qui il promet  d’améliorer les conditions de vie, mais aussi de faire face efficacement, à la situation sécuritaire qui est justement la principale cause  de leurs malheurs.

A la suite de cette rencontre, « le candidat des sans-voix » a improvisé une visite-surprise au Centre hospitalier de Ouahigouya car selon lui, le domaine de la santé est très  important, mais il est malheureusement l’un des plus négligés dans notre pays. Pour lui, s’y rendre sans rendez-vous est un excellent moyen de toucher du doigt les réalités que vivent les agents de santé et leurs patients.

« Même quand on fait semblant, la réalité finit toujours par nous rattraper et tout le monde sait que le domaine de la santé est en souffrance et vous le voyez bien, en termes d’investissements, il n’y a pas grand-chose. Pourtant nous sommes au courant du budget qui est consacré à ce domaine, mais où va l’argent ? Où vont tous ces milliards consacrés à la santé ? », s’interroge le candidat.

Dans son entendement, le  budget destiné à ce domaine  aurait été mal géré et ce sont entre autres, les raisons  pour lesquelles il propose  aux électeurs, à travers son programme de société, de «remettre la justice sociale sur pied et de rétablir la bonne gouvernance pour une société stable de méritocratie. »

En outre, le candidat estime que les électeurs devraient voter pour lui, parce que «  ce sont les mêmes visages connus qui ont engendré les difficultés que connaît le pays et aujourd’hui encore, ils prétendent vouloir conquérir le pouvoir d’Etat ».  Or, selon Claude Aimé Tassembédo, il faudrait forcément un candidat hors du système, en quelque sorte, un nouveau visage pour un nouveau départ et «  je crois être le seul », foi  de Aimé Tassembédo …

Car dit-il, « je n’ai jamais milité dans de tels groupes mafieux ». Toujours en quête d’électorat, le candidat indépendant se rendra à Téma Bokin, avant de regagner Ouagadougou, la capitale.

Sogoh Sanou à Ouahigouya

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