Le gouvernement du Burkina Faso et la Banque mondiale ont signé un accord de crédit portant sur un financement additionnel de 100,4 millions de dollars, soit environ 56,5 milliards francs CFA destiné à soutenir le projet de protection du capital humain, dans son volet de continuité des services sociaux de base au « pays des hommes intègres », selon un communique de presse de l’institution en date du 22 novembre 2025.
Les ressources de l’accord de crédit permettront de consolider la gratuité des soins pour les femmes et les enfants, de renforcer la vaccination de routine, d’assurer l’organisation des examens nationaux et de soutenir la formation des enseignants, des services essentiels pour préserver le capital humain et protéger les populations les plus vulnérables.
Depuis son approbation initiale en septembre 2024, le projet de protection du capital humain a généré des résultats significatifs dans les domaines de la santé et de l’éducation. Ainsi, dans le secteur de la santé, il a permis d’offrir plus de 16 millions de consultations gratuites aux femmes et aux enfants de moins de 5 ans, ainsi que la vaccination de 1,13 million d’enfants. Par ailleurs, le taux de remboursement des dépenses liées à la gratuité des soins s’est amélioré, passant de 75 % en 2023 à 82 % fin 2024. Dans le secteur de l’éducation, le projet a contribué à l’organisation de 9 examens nationaux avec un taux de participation de 98 %, à la certification de 99,8 % des enseignants, ainsi qu’à la distribution de 69 000 kits pédagogiques.
Selon Hamoud Abdel Wedoud Kamil, représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso, la contribution du capital humain au développement d’un pays n’est plus à démontrer et ce financement additionnel renforcera sans nul doute les efforts du gouvernement pour préserver et valoriser ce capital, élément essentiel à la croissance économique et au progrès social du pays.
Wandaogo Moussa/OuagaNews

