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Burkina : la charte adoptée, bannir maintenant les querelles de chapelle

Les différentes forces vives de la nation se sont retrouvées le lundi 28 février 2022, à Ouagadougou, pour amender et adopter les projets de textes de la Transition. La charte, l’agenda de la transition ont été passés à la loupe des participants.

Après d’intenses discussions qui ont duré plus que le temps prévu, la Charte constitutionnelle de la Transition a été adoptée par les participants aux assises nationales. Le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, a apposé sa signature au bas du document qui servira de feuille de route aux nouvelles autorités, durant les trois années convenues pour la durée de la Transition.

De ce que l’on a pu entendre des participants, il est ressorti que les débats ont été de haut vol et ont privilégié l’intérêt supérieur de la nation. Que pouvait-on en attendre de plus des représentants des forces vives à ces assises, si ce n’est cette volonté d’aller de l’avant pour le bien de tous et du pays des Hommes intègres ?

Cette sincérité et ce sens élevé du patriotisme que l’on a pu noter lors de ces joutes, devraient se poursuivre à tous les niveaux dans les actes quotidiens. En prenant conscience de la situation critique du Burkina, chacun devrait poursuivre son introspection pour qu’advienne une aube nouvelle.

A force de confondre engagement politique et intérêts égoïstes, l’on ne fait que tourner en rond dans le cercle vicieux des mauvaises habitudes. Quand des problèmes d’égo prennent en otage la destinée d’un pays, il va de soi que le développement tant souhaité ne peut être qu’un leurre. Cette nouvelle page qui s’est ouverte pour le pays des Hommes intègres invite chacun à s’investir dans le service de l’intérêt général.

C’est de la volonté à faire communauté avec toutes les sensibilités que le pays pourra tracer les sillons d’une véritable stabilité. Toutes les grandes réalisations se font dans la constance, la fidélité et la conviction. Il est temps que tous, citoyens lambdas, autorités, leaders politiques et autres, conviennent de la nécessité d’adopter des attitudes qui militent en faveur d’un profond changement des mentalités au Burkina.

Ce ne sont pas les querelles de chapelle qui sortiront le pays de l’ornière. C’est par cette volonté commune à s’accepter en tant que fils et filles d’un seul pays que chacun pourra tirer le meilleur de lui-même pour composer la symphonie d’un avenir prometteur.

Le Burkina Faso sera, en tous les cas, ce que ses enfants voudront qu’il soit : une nation engluée dans l’instabilité et la fatalité ou une nation ayant pris conscience de ses manquements et qui se tourne résolument vers un renouveau conquérant et salvateur.

Ahmadou Bayala/OuagaNews

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