Le ministre de l’agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation, Salifou Ouédraogo, a présidé la cérémonie d’une signature de protocole entre son département, la Confédération paysanne du Faso (CPF) et l’Alliance pour la révolution verte en Afrique (AGRA), le vendredi 12 février 2021 à Ouagadougou.
Cette convention est relative à l’étude des bonnes pratiques d’intervention des partenaires dans le secteur agricole. Financé par l’AGRA, dans le cadre du Projet de renforcement du dispositif de pilotage de la transformation structurelle de l’agriculture burkinabè, le protocole vise à capitaliser les bonnes pratiques sur les approches d’intervention des partenaires au développement agricole. « Cet exercice dont l’utilité n’est plus à démontrer, permettra à l’ensemble des acteurs intervenant dans le secteur agricole de répondre plus rapidement et efficacement aux différents types d’enjeux de développement agricole », a dit le ministre Salifou Ouédraogo. De son avis, la CPF est mieux indiquée pour conduire cette étude de constitution d’un répertoire de bonnes pratiques d’intervention dans le domaine agricole.
Salifou Ouédraogo (au centre), a présidé la cérémonie de signature
Le Directeur général des éudes et des statistiques sectorielles du Ministère en charge de l’agriculture, Yassia Kindo, a expliqué que de nombreux partenaires interviennent dans le secteur agricole, souvent sur les mêmes axes, et parviennent à des résultats mitigés.
A l’en croire, cette étude permettra de mieux coordonner les interventions dans le secteur pour l’atteinte de résultats probants. Dans le même ordre d’idée, le représentant-pays de l’AGRA, Jules Somé, a indiqué que les interventions des différents acteurs du secteur agricole n’ont pas la même efficience, d’où l’intérêt de capitaliser les bonnes pratiques par le biais d’un protocole avec la CPF.
Photo de famille
Le président de la CPF, Bassiaka Dao, a traduit la reconnaissance de la Confédération pour le choix porté sur elle. Il a assuré que la CPF mènera à bien l’étude sur les bonnes pratiques des interventions des partenaires.
P. Théophile KABORE