Le Secrétariat permanent de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives au Burkina Faso (ITIE-BF) vient de publier le rapport ITIE 2024 au titre du « Pays des hommes intègres ». En 2024, les entreprises du secteur extractif ont versé 612,21 milliards F CFA au profit du budget de l’État incluant 66,99 milliards FCFA de contributions des sous-traitants. Les sous-traitants sont des personnes morales exécutant des travaux dans le cadre des opérations minières des titulaires des contrats miniers.
Dans le montant des recettes publiques versées par les sociétés minières, les recettes fiscales s’élèvent à 392,58 milliards FCFA. Elles ont été collectées par la Direction générale des impôts (DGI) et la Direction générale des douanes (DGD). La DGI demeure le principal collecteur des recettes fiscales avec 71,66% du montant total. Quant aux recettes non fiscales perçues par la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique (DGTCP), elles totalisent 219,63 milliards FCFA. Les remboursements de crédits de TVA assurés par la DGTCP atteignent 23,04 milliards FCFA.
Par type d’impôt, ce sont les redevances proportionnelles encore appelées royalties dans le secteur minier d’un montant de 141,43 milliards FCFA qui se positionnent comme le plus important paiement effectué par les sociétés minières à l’Etat, derrière les droits de douanes (134,29 milliards FCFA) et l’impôt sur les sociétés (126,75 milliards FCFA).
Par société minière, ce sont 3 entreprises à savoir Iamgold Essakane, Houndé Gold Operation et Société des mines de Sanbrado qui sont les plus grands contributeurs avec 299,04 milliards FCFA, soit 48,85 % des revenus budgétaires issus du secteur extractif. Leurs apports proviennent essentiellement de l’exploitation aurifère.
Mana Tenin Adélaide /OuagaNews

