Le Haut conseil du dialogue social (HCDS) tient, ce mardi 1er septembre 2020, à Ouagadougou, sa première session ordinaire de l’année. Pendant deux semaines, les conseillers vont d’une part, dresser le bilan à mi-parcours de l’institution et d’autre part, recevoir des formations à l’environnement de l’entreprise industrielle au Burkina Faso.
Le Haut conseil du dialogue social (HCDS) veut contribuer à la relance du secteur industriel burkinabè. Pour ce faire, les conseillers de cette institution analysent l’environnement de l’entreprise industrielle, du mardi 1er au mardi 15 septembre 2020, à Ouagadougou, à leur première session ordinaire de l’année.
De ce fait, le thème de cette session ordinaire est « Contribution du HCDS à la relance de l’industrie burkinabè par le dialogue social ». Selon le président du HCDS, Domba Jean Marc Palm, le secteur industriel burkinabè regorge de potentialités immenses, en termes de création de richesses et d’emplois. Cependant, il indique que la contribution de ce secteur n’est pas à la hauteur des attentes. Pour lui, cet état de fait est dû à une concurrence déloyale.
Cela, a poursuivi le président du HCDS, menace la survie des entreprises, entraînant ainsi, des pertes d’emplois. Pour toucher du doigt cette situation, Domba Jean Marc Palm dit avoir effectué des missions au sein de certaines entreprises dans les régions des Hauts-Bassins et du Centre-Ouest. Il a donc, constaté que la Covid-19 a fragilisé davantage la vulnérabilité des entreprises et accentué la précarité des emplois.
» En réaction à cette situation, nous avons proposé un protocole d’accord au gouvernement et à ses partenaires. Nous attendons des observations des acteurs et espérons la signature de ce protocole pour le bien des travailleurs et des entreprises », a-t-il souhaité. De ce fait, la problématique de la viabilité des entreprises burkinabè se pose et « c’est dans ce contexte que le HCDS a décidé d’outiller ces conseillers sur l’environnement de l’entreprise industrielle », a expliqué M. Palm.
Les participants vont également faire le bilan de leur institution. A en croire le président Palm, le bilan à mi-parcours de sa structure répond à un souci de redevabilité, dans le but de mettre tous les conseillers au même niveau d’information. Ainsi, il a noté que le HCDS a mené des activités : « la résolution des conflits dans certaines structures, la formation des conseillers, des travailleurs et du patronat à la fiscalité », a énuméré le premier responsable du HCDS, avant d’inviter les conseillers à participer « activement » à la session, afin de faire des suggestions et des observations pour la réussite des missions du Haut conseil du dialogue social.
Lasso SAMA