Ouagadougou, ce mardi 10 juin 2025, le ministre en charge de la culture, Gilbert Ouédraogo, a procédé à l’ouverture de l’atelier portant sur la vulgarisation de la loi relative au statut de l’artiste au Burkina Faso.
Après une dizaine d’années de mise en œuvre du statut de l’artiste, plusieurs insuffisances ont été relevées. En réponse à ces défis, un projet de loi plus approprié a été adopté en mars 2025. Ce nouveau cadre législatif vise à mieux structurer le secteur artistique et à reconnaître le rôle essentiel des artistes. Il est crucial de faciliter leurs activités professionnelles, sociales et économiques.
Et dans ce but de pallier les insuffisances des textes réglementaires précédents, les acteurs du secteur artistique ont été invités à participer à un atelier. Cet événement a pour objectif de recueillir leurs contributions, ce qui permettra d’élaborer un instrument juridique plus robuste. Ce nouvel instrument vise à garantir une protection juridique, sociale et fiscale pour les artistes et leurs collaborateurs, tout en favorisant l’essor de la culture et des arts burkinabè.
A cet atelier, deux communications seront présentées aux parties prenantes. Il s’agit de la présentation de la loi 004-2025/ALT. Cette communication portera sur le statut de l’artiste au Burkina Faso. Une seconde communication traitera des dispositions et aménagements fiscaux possibles en lien avec la loi sur le statut de l’artiste.
Ces échanges avec les acteurs du secteur permettront d’exprimer les réalités et les aspirations de leur profession. Ils auront également pour but de plaider leur cause et de structurer des propositions concrètes qui seront intégrées dans les textes d’application à adopter.
« Je vous invite donc à rester attentifs aux communications qui seront livrées par les experts. J’attends de vous la formulation de propositions concrètes à même d’engager avec célérité des plaidoyers auprès des instituons compétentes à l’effet de trouver des solutions aux problématiques liées à la précarité du secteur, à la sécurité sociale et à la fiscalité. Vos contributions permettront aux équipes techniques de mieux orienter la réflexion dans l’élaboration des décrets d’application de la loi. », a indiqué Gilbert Ouédraogo, ministre en charge de la culture.
Ahoua KIENDREBEOGGO/OuagaNews.net