Le ministre de l’énergie, Bachir Ismaël Ouédraogo, a lancé officiellement, le jeudi 10 septembre 2020, à Ouagadougou, la construction de lignes interurbaines, de postes associés et de deux centrales thermiques.
Des régions du Burkina Faso vont bénéficier de 2 centrales solaires, 6 postes électriques et de 220 km de lignes électriques. En effet, dans le cadre de la réalisation du Projet d’appui au secteur de l’éctricité (PASEL), le ministre de l’énergie, Bachir Ismaël Ouédraogo, a lancé, le jeudi 10 septembre 2020, à Ouagadougou, la construction d’ouvrages électriques pour améliorer la qualité de la fourniture de l’énergie électrique au Burkina Faso.
Selon le ministre de l’énergie, les ouvrages concernés, sont, entre autres, les lignes de Pâ-Diébougou de 225 Kv d’une longueur de 83 km, Ziniaré-Kaya, 225 Kv d’une longueur de 60 km et Bouna-Dédougou, 90 Kv d’une longueur de 60 km. En plus des ces lignes, a ajouté Bachir Ismaël Ouédraogo, il y a les postes haute tension de Pâ, Ziniaré et Bouna à renforcer et ceux de Diébougou, Dédougou et Kaya qui seront créés.
Le ministre précise également, que les travaux vont permettre d’équiper tous ces postes de systèmes de télé-conduite. Et de noter que le PASEL est financé par la Banque mondiale à hauteur de 83 milliards 325 millions FCFA et une contrepartie nationale de 30 milliards 257 millions FCFA. A en croire le ministre Bachir Ouédraogo, l’objectif du PNDES, dans le secteur de l’énergie était d’atteindre 45% de la population en 2020. Il soutient alors que la réalisation actuelle est de 41%.
Le Directeur général (DG) de la Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL), Baba Ahmed Coulibaly a, pour sa part, souligné que le gouvernement burkinabè a fait de l’accès a l’énergie électrique, une priorité. Alors, il a noté que cette priorité a été consignée aux acteurs du secteur de l’énergie.
«…il y’a aussi les centrales solaires de 20 Mégawatts de Koudougou et de 10 Mégawatts de Kaya…»
«Le PASEL a été mis en place pour répondre à cet impératif qui est de fournir aux populations des villes et des campagnes, une énergie électrique à moindre coût», a-t-il expliqué. A entendre le DG de la SONABEL, le PASEL a permis également à sa structure, d’initier de nombreux chantiers pour le renforcement de ses capacités de production et la fiabilité de son réseau de transport et de distribution. Il s’agit, a poursuivi Baba Ahmed Coulibaly, du renforcement de la centrale thermique de Fada N’Gourma, la construction de nouvelles lignes avec des postes renforcés et l’installation des centrales solaires connectées au réseau national interconnecté.
Pour le DG Coulibaly, le Burkina Faso est le champion du solaire dans la sous-région ouest-africaine. «De ce fait, parmi les projets lancés, il y a la centrale solaire de 20 Mégawatts de Koudougou et 10 Mégawatts de Kaya», a-t-il noté avant de préciser que ces unités de production solaires, une fois terminées vont injecter dans le réseau de la SONABEL, 38,86 Gigawatts/heure d’énergie par an, soit 2,5% des besoins actuels du pays d’énergie électrique.
M. Coulibaly a indiqué que ces infrastructures vont contribuer à une nette amélioration de la qualité de la fourniture et la possibilité d’accès à l’électricité dans les régions concernées. Le patron de la SONABEL a donc, remercié la Banque mondiale de son accompagnement , le PASEL et les autorités régionales et communales des zones d’implantation des différents projets de leur soutien franc et constant, durant toute la période de préparation du projet.
Lasso SAMA