Le Conseil permanent de la Francophonie (CPF), à sa session extraordinaire par visioconférence à Paris, sous la présidence de sa secrétaire générale, la Rwandaise Louise Mushikiwabo, a examiné la situation au Burkina Faso suite au coup d’Etat militaire perpétré le 24 janvier 2022.
La secrétaire générale a rappelé que la prise du pouvoir par la force est une atteinte aux engagements pris par les Etats et gouvernements membres de la Francophonie dans la Déclaration de Bamako.
Dans une résolution adoptée à l’unanimité, le CPF a condamné ces événements et décidé conformément aux dispositions de la Déclaration de Bamako, de suspendre le Burkina Faso des instances de la Francophonie.
La résolution maintient toutefois, les programmes de coopération multilatérale francophone en soutien au processus de rétablissement de l’ordre constitutionnel et démocratique, ainsi que ceux bénéficiant directement aux populations civiles.
Il exige la libération immédiate et sans condition du président Roch Marc Christian Kaboré et invite le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) à garantir le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales de toutes et tous.
Le Conseil a demandé à Louise Mushikiwabo de mobiliser la Francophonie en vue d’accompagner, aux plans politique et technique, le processus de transition et de retour à l’ordre constitutionnel au Burkina Faso.
OuagaNews