Ce vendredi 6 août 2021, le Premier ministre, Christophe Dabiré a présidé la première session du Conseil d’orientation stratégique de l’initiative présidentielle « offrir à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour ».
Selon le ministre de l’agriculture Salifou Ouédraogo, c’est une initiative qui tient beaucoup à coeur le Chef de l’Etat. Elle permettra à chaque enfant en âge scolaire de bénéficier d’un repas équilibré. Pas seulement les élèves, mais tout enfant en âge d’aller à l’école.
Cette rencontre nous a permis de tirer des enseignements des cantines scolaires, faire le bilan de l’avancement de cette initiative et de pourvoir valider la feuille de route, le plan de travail et de voir comment accélérer la mise en œuvre.
Le ministre de l’agriculture Salifou Ouédraogo
Elle fédérera l’ensemble des initiatives des différents ministères vers les cantines scolaires dans chaque localité et de répondre véritablement à leur rôle. Mais également que les familles vulnérables puissent produire plus et pouvoir nourrir l’ensemble des enfants.
La rencontre a permis de voir l’état de fonctionnement, ce qui peut être amélioré afin d’impacter l’utilisation des fonds annuels pour les cantines scolaires. Il y a 18 milliards de francs CFA qui sont mis à la disposition du ministère en charge de l’éducation, à travers les communes pour ravitailler les cantines directement.
Le Premier ministre, Christophe Dabiré a présidé la 1e session du Conseil d’orientation stratégique de l’initiative présidentielle « offrir à chaque enfants en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour »
Cette initiative doit permettre à chaque ministère de pouvoir mettre en place des modèles agricoles. Dix modèles dans chaque commune, tel que le ministère de l’élevage qui permettra le développement de l’élevage, le ministère de l’environnement pour les produits forestiers non ligneux. Cela contribuera à créer des repas équilibrés aux enfants.
Cela va se faire par étape. D’abord, la phase-pilote pour fédérer les initiatives des quinze communes modèles et pouvoir les accompagner au niveau de la riziculture, du développement des produits forestiers non ligneux et passer à la mise en échelle. L’initiative lancée doit être opérationnalisée.
Ces actions seront coordonnées et orientées par le secrétariat permanent au niveau des différents ministères afin que chaque enfant puisse aller à l’école et avoir un repas équilibré par jour. A la sortie de cette rencontre, les modèles agricoles seront déployés au niveau de l’élevage. Ce ne sont pas des actions nouvelles.
C’est pourquoi il nous faut un plan de communication plus étendu pour l’initiative. Ce sont des actions existantes à fédérer, orienter, sûres afin d’atteindre l’objectif. Pour les fonds complémentaires, les bailleurs seront sollicités. L’objectif est de faire en sorte que cette initiative soit opérationnalisée pour impacter les enfants afin qu’ils soient assidus à l’école et donner de bons résultats.
Dr Alice Gisèle Sidibé/Anago, secrétaire permanente de l’initiative présidentielle
La secrétaire permanente de l’initiative présidentielle « assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour », Dr Alice Sidibé/Anago avance que l’initiative tient beaucoup à coeur le chef de l’Etat. Elle est noble. Il y a autour une batterie d’impacts qui vont se mettre en place.
Il s’agit de former le capital humain du futur, de pouvoir accélérer le statut d’état nutritionnel des enfants. Je me félicite des grandes recommandations, orientations qui ont été données par le Premier ministre entouré des ministres en charge de l’initiative. Elle est multidisciplinaire, et plurisectorielle.
Photo de famille
Elle a autour d’elle, au moins quinze ministères pour sa mise en œuvre. Il faut déjà dire que c’est de pouvoir s’aligner à l’initiative commune modèle. Dans la phase-pilote, nous allons pouvoir nous appuyer sur cette initiative qui prend déjà en compte quinze communes modèles dans notre pays. La première phase commence aujourd’hui.
Au lancement, l’accent a été mis sur des semences remises à des producteurs. Ces semences rentrent en droite ligne de la composante une et surtout la phase une pour produire suffisamment pour une disponibilité des produits. Et c’est la première phase de l’initiative. La phase 2 prend en compte les autres composantes de l’initiative. Mais il faut déjà saluer le lancement de l’initiative. Aujourd’hui, la tenue de cette première rencontre donne à la SP le quitus de pouvoir dérouler sa feuille de route.
Adélaïde Tenin Mana/Ouaganews