Le Centre pour la gouvernance démocratique-Burkina Faso (CGD) et ses partenaires ont, dans la journée du mercredi 14 décembre 2022, à Ouagadougou, organisé un panel sur la question sécuritaire au Burkina Faso. C’était avec la participation du colonel Auguste Denise Barry, du Pr Abdoul Karim Saïdou et bien d’autres.
Le Centre pour la gouvernance démocratique-Burkina Faso (CGD), active dans la résolution des problématiques gouvernementales, a une fois de plus, organisé un panel sur le thème central : « Coopération entre le Burkina Faso et ses partenaires dans les domaines de la défense et de la sécurité. ».
La situation sécuritaire du Burkina qui s’est fortement dégradée au fil des ans, a constitué le centre majeur des discussions. Les communications de ce panel ont porté sur deux sous-thèmes développés par des intervenants comme le Pr Abdoul Karim Saïdou et Almissi Ouédraogo, qui ont exposé sur la « situation sécuritaire au Burkina Faso. ». L’autre sous-thème : « Les accords de partenariats militaires et sécuritaires », a été développé par Atiana Serge Oulon et le colonel Auguste Denise Barry.
Le Pr Abdoul Karim Saïdou propose comme stratégie de suivre la politique de sécurité nationale. Il estime que cette politique constitue un tournant majeur dans la façon d’appréhender la sécurité au Burkina Faso.
« C’est une politique qui tient compte de toutes les dimensions de la sécurité et basée sur la sécurité humaine. Elle prend en compte la dimension militaire, la dimension diplomatique, la dimension alimentaire, tout ce qui est lié au développement humain. Donc, chaque composante a une contribution, une part contributive à jouer dans ce processus. », a-t-il expliqué.
Dans la seconde communication, le colonel Auguste Denise Barry fait comprendre qu’il existe deux formes juridiques, d’où les accords à forme solennelle et les accords à forme simplifiée.
« Les accords à forme simplifiée ne passent pas à l’Assemblée nationale. Ce sont les accords à forme solennelle qui y passent. Ce sont les astuces du gouvernement. », a-t-il poursuivi.
De ce qui est du voyage secret du Premier ministre burkinabè en Russie, il laisse entendre que les accords secrets finissent toujours par se savoir.
« Tout le monde sait ce qui s’est passé à Kosyam, le vent commence à sortir. On ne peut rien cacher. Surtout aujourd’hui, avec le développement du journalisme d’investigation. », a fait savoir le colonel Auguste Denise Barry, un des panélistes.
Ahoua KIENDREBEOGO/OuagaNews.net