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Modification du code électoral : le ministre Siméon Sawadogo donne des précisions

Après l’adoption de la loi portant modification du code électoral, le ministre d’État, Siméon Sawadogo, a tenu, ce jeudi 27 août 2020, à Ouagadougou, une conférence de presse pour éclairer l’opinion publique.

 La modification du code électoral, le 25 août 2020, cristallise les débats, tant au niveau des acteurs politiques que de l’opinion publique. Pour apporter un éclairage sur la question, le ministre d’État, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale, Siméon Sawadogo, a animé, ce jeudi 27 août 2020, à Ouagadougou, une conférence de presse.

Pour lui, la modification du code électoral est issue d’un consensus entre la majorité et l’opposition politiques, après plusieurs rencontres tenues en juin, juillet et août 2020. Selon le ministre d’État, les raisons qui ont prévalu à cette modification sont entre autres,« les suspensions de la révision du fichier électoral et des campagnes de délivrance des CNIB, la situation sécuritaire». Siméon Sawadogo a précisé que cette modification concerne 25 articles et un paragraphe du code électoral.

«Le maintien des Commissions électorales indépendantes d’ambassade et de consulat, la prise en compte des cas de force majeure, défaut d’enrôlement dans certaines localités, dans l’organisation et la validation des élections, l’harmonisation de la durée de la campagne électorale pour les législatives avec la présidentielle à 21 jours, la réduction du délai de dépôt des déclarations de candidature aux législatives à 60 jours, avant le scrutin, entre autres», a-t-il énuméré, avant d’indiquer que l’adoption de cette loi modifie le calendrier électoral en substance.

A la question de savoir ce qu’on peut comprendre par cas de force majeure, Siméon Sawadogo répond : «la prise en compte du cas de force majeure résout la contrainte liée à la probabilité de ne pas tenir les élections sur une partie du territoire national».

Sur la question du consensus, le ministre d’État se réfère au rapport de la CEDEAO qui veut qu’il y ait un consensus des acteurs politiques pour tout changement du code électoral. Pour lui, le consensus a été respecté, du moment que la modification a été faite par la majorité et l’opposition politiques et soumise à la représentation nationale. Il précise alors, que sur 120 députés qui ont voté la loi de modification, 107 députés ont voté «pour», neuf «contre» et quatre se sont abstenus. Il a donc, rassuré l’opinion nationale que l’intention du gouvernement et des acteurs politiques est de doter le Burkina Faso d’instruments juridiques qui vont garantir à son processus électoral, plus de transparence et de stabilité.

Lasso SAMA

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