Selon le ministère de l’économie et des finances, la production industrielle d’or se situe à 35,083 tonnes à fin août 2024, correspondant à un taux de réalisation de 59,2% par rapport à la prévision annuelle. Ce niveau de réalisation est en baisse de 3,2 points de pourcentage par rapport à la même période, un an plus tôt. La production du mois d’août 2024 est estimée à 3,989 tonnes. Elle est en chute de 22,3% par rapport à celle réalisée un an plus tôt.
L’inflation, en moyenne annuelle, s’affiche à 2,0% en 2024 après 0,7% en 2023, sous les effets, notamment d’une bonne campagne agricole, de l’amélioration de la situation sécuritaire nationale, de la poursuite des mesures gouvernementales de lutte contre la vie chère, conjuguée à l’atténuation des tensions géopolitiques. Les prix des principales denrées alimentaires sont en hausse au mois d’août 2024, comparativement au mois précédent. Les prix au kg augmentent de 12,9% pour le mil local, de 7,6% pour le niébé, de 6,5% pour le sorgho blanc et de 2,4% pour le maïs blanc.
Au niveau de l’exécution du budget de l’Etat, les recettes mobilisées s’élèvent à 2 008,4 milliards FCFA en août 2024, en hausse de 11,9% par rapport à la même période un an plus tôt. Quant aux dépenses publiques, elles s’établissent à 2 382,0 milliards FCFA, en progression de 9,6%.
S’agissant du commerce international, les exportations totales de biens ressortent à 2 201,9 milliards de FCFA à fin août 2024, en hausse de 24,6% par rapport à la même période, un an plus tôt, imputable, essentiellement à la progression des ventes d’or brut et de coton. Quant aux importations de biens, elles se situent à 2 476,9 milliards de FCFA à fin août 2024, en progression de 6,3% par rapport à fin août 2023, attribuable, essentiellement aux achats de machines mécaniques, de machines électriques, de produits pétroliers et de produits pharmaceutiques.
Au plan macroéconomique, l’activité progresserait de 5,5% en 2024 contre une estimation de 3,6% en 2023. Cette croissance est imprimée par le secteur tertiaire avec une contribution de 3,0 points de pourcentage. Quant aux secteurs primaire et secondaire, leur contribution à la croissance du PIB est respectivement de 1,3 et 1,2 point de pourcentage.
Wandaogo Moussa/Ouaganews.net