Selon l’Institut national de statistique et de la démographie (INSD), l’Indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC) du mois d’octobre 2024 a enregistré une hausse de 0,1% par rapport au mois passé. En octobre 2024, l’indice affichait une baisse de 0,3% en variation mensuelle et une baisse de 1,6% en glissement annuel.
Selon l’Institut, l’inflation en ce mois d’octobre 2024 a été portée par les produits des fonctions «produits alimentaires et boissons non alcoolisées», «boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants», «enseignement» et « restaurants et hôtels». Cependant, elle a été tempérée par la baisse des prix de la fonction « logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles »
La hausse des prix de 0,1% de la fonction « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » est imputable à l’augmentation des prix des légumes frais, des légumes secs, de la volaille, du porc et des sels et épices. Quant à celle 0,1% de la fonction « boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants », elle est imputable à l’augmentation des prix de la bière locale ou dolo et de la noix de cola. Pour la fonction « enseignement », la hausse des prix de 0,3% s’explique essentiellement par l’augmentation des frais de scolarité au niveau de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et des écoles de formation en santé et couture. Enfin, la hausse des prix de 0,1% de la fonction « restaurants et hôtels » provient de l’augmentation des prix des repas pris hors ménage, notamment le porc au four et le poulet braisé.
La baisse de 0,1% observée dans la fonction « logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles » est principalement due au recul des prix du charbon de bois, du bois de chauffe et du ciment local.
En termes de volatilité, il apparaît que la hausse du niveau général des prix à la consommation est imputable aux produits « hors énergie et produits frais ». S’agissant de l’origine des produits, cette tendance haussière du niveau général des prix s’explique par la hausse des prix des produits locaux. Du point de vue de la durabilité, la hausse des prix à la consommation est principalement liée à l’augmentation des prix des produits non durables. Enfin, il convient de souligner que les secteurs primaire et tertiaire ont également contribué à cette augmentation générale des prix à la consommation.
Wandaogo Moussa/Ouaganews.net