Un atelier virtuel de cadrage avec des experts, des techniciens, des acteurs nationaux et internationaux a été ouvert ce mardi 17 juin 2025, à Ouagadougou, sur le projet de vulgarisation des textes juridiques et de marquage sur les biens culturels inscrits sur la liste internationale de protection renforcée au Burkina Faso.
Le patrimoine culturel d’un pays est un miroir de son histoire et un reflet de ses traditions. Mais avec les mutations, cet héritage devient vulnérable et représente un défi à sa sauvegarde, à sa mémoire et aux enjeux de développement durable.
C’est pourquoi sa protection ne peut être ni différée ni considérée comme un simple devoir administratif, elle est un impératif moral, un engagement citoyen, une responsabilité collective.
Ainsi donc, cet atelier organisé en soutien avec l’UNESCO, à travers son Bureau régional à Dakar (BREDA), vise à présenter les grandes lignes du projet et à échanger sur les mécanismes qui constituent à renforcer la protection des biens culturels placés sous protection renforcée. Il s’agit entre autres, de vulgariser les textes juridiques actualisés auprès des acteurs-clés en langues locales. Ces vulgarisations des différents textes juridiques devront permettre de les rendre compréhensibles et accessibles à tous.
Ce qui contribuera à une meilleure information des citoyens sur les normes juridiques applicables en matière de protection et valorisation du patrimoine. Et aussi de permettre de marquer les 11 biens culturels du Burkina inscrits sur la liste de protection renforcée avec l’emblème du bouclier bleu. Ce qui offrira un niveau de protection plus élevé tout en garantissant une reconnaissance à l’échelle mondiale. En limitant les risques d’attaque et d’utilisation des biens à des fins militaires. Ce qui préservera leur intégrité et leur valeur historique culturelle.
Par ailleurs, il est attendu qu’à la sortie de cet atelier qui a pu réunir les experts, les techniciens, et de tous les acteurs nationaux et internationaux, que puissent naître des idées qui se transformeront en action et surtout traduire les engagements en résultats concrets.
« Chaque site sauvegardé, chaque objet protégé, chaque texte vulgarisé est une victoire pour notre mémoire commune. La préservation du patrimoine n’est pas l’affaire d’un seul ministère, elle requiert la mobilisation de tous : autorités nationales, spécialistes du patrimoine, collectivités locales, société civile et partenaires techniques et financiers. », a indiqué le ministre en charge de la culture Gilbert Ouédraogo, dans son discours lu par son représentant Fidèle Tamini, SG du ministère en charge de la culture.
Ahoua KIENDREBÉOGO
OuagaNews.net