Le président de Agir Ensemble pour le Burkina Faso, Kadré Désrié Ouédraogo et celui de Vision Burkina-Parti pacifiste, Do Pascal Sessouma ont déposé leur dossier de candidature à l’élection présidentielle le jeudi 1er octobre 2020 à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), à Ouagadougou.
Au son de vuvuzelas et de djembé, les militants et sympathisants de Agir ensemble pour le Burkina Faso, ont pris d’assaut le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), à Ouagadougou, le jeudi 1er octobre 2020, dans l’après-midi.
En effet le candidat du parti, l’ancien Premier ministre Kadré Désiré Ouédraogo s’y est rendu pour déposer sa candidature. Après les formalités d’usage, il est ressorti satisfait. « Ce dossier de candidature déposé est pour moi-même et pour tous ceux qui m’accompagnent, une offre de contribution patriotique à la paix, la sécurité et la prospérité de notre pays. Nous soumettons cette candidature avec humilité en espérant que notre vision sera partagée par l’immense majorité du peuple burkinabè qui aspire à un changement profond de notre gouvernance.
Pendant la campagne, nous aurons l’occasion de développer notre vision, qui a pour objectif de bâtir un pays de prospérité partagée, de justice de liberté et de solidarité », a confié Kadré Désiré Ouédraogo à la presse. Il a promis de servir avec engagement le Burkina Faso pour le retour de la paix et de la sécurité, de la stabilité, mais également le retour de la prospérité économique avec une redistribution de toutes richesses à l’ensemble du peuple burkinabè. « Je remercie les partis politiques qui soutiennent ma candidature et particulièrement le Mouvement Agir Ensemble pour le Burkina Faso », a-t-il soutenu. Bien avant lui, dans la matinée, le président de Vision Burkina-Parti pacifiste, Do Pascal Sessouma, a également soumis son dossier de candidature à la CENI.
« Nous avons réussi à payer la caution des 25 millions F CFA. Ce qui était plus difficile à notre niveau était la question des parrainages. Je trouve qu’il y a un problème à ce niveau. Je ne comprends pas pourquoi l’on demande à des candidats issus de nouveaux partis, de trouver des parrainages. Cela nous oblige à allé piocher dans le champ des autres. Légalement et logiquement ce n’est même pas possible », a-t-il déclaré. Do Pascal Sessouma, se fixe pour priorité, s’il est élu président du Faso de rétablir la paix et la sécurité à l’intérieur du pays, lutter contre la corruption et d’encadrer la chefferie coutumière.
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