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FESPACO 2023 : « la tenue de cet évènement est un acte de résistance et d’espoir pour nos peuples », Choguel K. Maïga, PM malien

La cérémonie officielle d’ouverture de la 28 édition du FESPACO a eu lieu ce samedi 25 février 2023, au palais des sports de Ouaga 2000 sous la présidence du Premier ministre Apollinaire Kyélem de Tambèla et de son homologue malien Choguel Kokalla Maïga.  

Ils sont venus de divers pays d’Afrique et du monde, les amoureux du cinéma pour assister à la biennale du festival du cinéma africain. C’est le lieu de contact et d’échange entre les professionnels du cinéma et de l’audiovisuel de l’Afrique et du monde, en général.

Ce sont les premiers ministres malien et burkinabè qui ont donné le clap de départ de cette biennale. En effet, cette 28ème édition se tient sous le signe de la résilience, vu  le contexte sécuritaire difficile que connaît le pays. La tenue de ce festival a été qualifiée de fierté pour le Burkina dans le discours du Premier ministre, lu par Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre en charge de la culture.

« Fierté, car le peuple debout entend montrer à la face du monde qu’il est dans la résilience face à une guerre injuste imposée par les forces obscurantistes. Fierté, car le peuple meurtri dans la chair et l’âme, mais combatif et créatif entend montrer sa joie de vivre à travers ce qu’il a le plus précieux à offrir au monde entier, le FESPACO, dont la renommée est inscrite en lettres d’or dans les annales du cinéma mondial. », peut-on comprendre du discours de Jean Emmanuel Ouédraogo.

Quant au Premier ministre du pays invité d’honneur, le Mali, Choguel Maïga, la tenue de cet évènement est selon lui, est un acte salutaire, car dit-il, « Un acte de résistance et d’espoir d’un monde meilleur. Nous sommes des frères, nourris par la même sève, liés par l’histoire et la géographie. Notre combat pour la liberté demeure le même. Personne ne viendra défendre nos pays à notre place. Nous perdrons des étapes, mais pas la guerre. Les guerres, les discordes entre les peuples, cela naît dans les esprits, et c’est l’art qui commande les esprits. Donc, le cinéma et tout ce qui est artistique sont une composante essentielle aujourd’hui, de la résistance des peuples africains contre la soumission et la résilience des peuples contre toute forme de domination. », a-t-il conclu.

Il faut noter également que plusieurs artistes locaux, Floby et Marie Gayeri ont tenu en haleine le public. Sidiki Diabaté, un artiste malien, a impressionné le public en entonnant les hymnes nationaux des deux pays frères du Burkina et du Mali avec sa kora.

C’est un spectacle riche en son et lumière qui a regroupé plusieurs acrobates et danseurs, assuré par le maestro Serge Aimé Coulibaly, chorégraphe burkinabè.

En rappel, le thème choisi de cette 28e édition est « Cinéma africain et culture de la paix. ».

Ahoua KIENDREBEOGO/OuagaNews

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