Le ministre d’Etat auprès du président du Faso, chargé de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Zéphirin Diabré, représentant le Premier ministre, a présidé la conférence inaugurale du 11-Décembre 2021, le samedi 13 novembre 2021, à Ziniaré. On pouvait lire un double symbole dans cette conférence inaugurale.
Le choix de Ziniaré pour ouvrir le bal des conférences n’est pas fortuit, puisque c’est la région du Plateau central qui accueille les festivités du 11-Décembre. Qui mieux pour inaugurer cette conférence, si ce n’est le ministre en charge de la réconciliation nationale dont le thème de la célébration de la fête nationale porte sur la principale mission de son département. « Réconciliation nationale et cohésion sociale : devoir et responsabilité de tous pour un développement durable au Burkina Faso » est le thème sur lequel Zéphirin Diabré et d’autres intervenants ont entretenu l’auditoire.
Pour le conférencier, « la réconciliation nationale est un impératif de premier ordre », au regard de la situation critique que traverse le Burkina Faso, en ces moments. Dans un contexte de difficultés socio-économiques, durement marqué par le péril sécuritaire, il y a la nécessité pour les fils et filles du pays des Hommes intègres de tourner la page des incompréhensions qui ont fait le lit de l’intolérance, de la haine, de la division et de la défiance de l’autorité de l’Etat. Saluant au passage le sacrifice des pères-fondateurs, Zéphirin Diabré a rappelé qu’une nation se construit chaque jour, avec ses joies et ses peines.
Par-delà les torts, le ministre d’Etat a insisté sur l’importance de tourner la page pour un lendemain où il est question de s’unir pour affronter les maux qui minent le vivre-ensemble. La réconciliation nationale, si elle vise à apaiser les cœurs, a-t-il indiqué, passe par le respect du triptyque vérité, justice et réconciliation avec une approche participative.
Dans cette parenthèse d’incertitudes, Zéphirin Diabré a argué que c’est dans l’union et dans les sentiers d’un pays réconcilié avec lui-même que l’on saura affronter efficacement les défis actuels.
En un mot, il est temps pour tous de tracer ensemble, les sillons d’un Burkina uni et fraternel tourné vers la quête d’un bien-être pour chacun.
Ouaganews