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Burkina/Situation sécuritaire : le CISC dénonce la stigmatisation de populations par des VDP

Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) et d’autres organisations de défense des droits humains ont animé, ce mercredi 28 octobre 2020, à Ouagadougou, une conférence de presse sur la situation sécuritaire au Burkina Faso. Ces organisations ont décrit une situation sécuritaire aggravée.

Des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) pointés du doigt par des organisations de défense des droits humains. En effet, ces organisations reprochent aux VDP de s’adonner à une stigmatisation communautaire.

Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC), le MBDHP, l’Organisation démocratique des jeunes (ODJ), la Coordination des comités de défense et d’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire (CDAIP), entre autres, l’ont fait savoir, ce mercredi 28 octobre 2020, à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse.

Selon le secrétaire général du CISC, Daouda Diallo, ces organisations sont couramment interpellées par les citoyens burkinabè sur des cas de violations graves du principe de libre circulation des personnes et des biens.

 » Dans les régions du Nord, du Centre-Nord, de l’Est, de la Boucle du Mouhoun, du Sahel, des populations civiles sont descendues des véhicules, contrôlées au faciès, humiliées et souvent, tuées pour leur appartenance ethnique par des VDP », a-t-il soutenu.

Les conférenciers ont cité les axes routiers concernés par les contrôles au faciès : « les axes Fada-Kantcharie frontière du Niger, Fada-Pama-frontière du Bénin, Fada-Comin-Yanga-frontière du Togo, Ouahigouya-Titao et Ouahigouya-Thiou, Bomborokuy-Barani, Barani-Sékuy-Boulé, Kaya-Barsalgho, Barsalgho-Foubé, Dori-Arbinda, entre autres ».

Pour le secrétaire général du CISC, des civils armés et entretenus par l’Etat burkinabè se doivent de rassurer toutes les populations et non de stigmatiser une partie. Daouda Diallo, au nom des organisations de défense des droits humains, a exigé du gouvernement, la lumière sur les dossiers de crimes de masse, le respect de l’esprit et des termes de la loi portant création et fonctionnement des VDP, le renforcement de l’encadrement juridique et la transparence dans la conduite de l’État d’urgence.

Lasso Sama

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