Le Programme alimentaire mondial (PAM) organise, en partenariat avec l’ONG Oxfam et Action contre la faim (ACF), du 21 au 25 septembre 2020 à Ouagadougou, un atelier d’élaboration d’une charte pour la coordination des interventions relatives à la sécurité alimentaire et nutritionnelle au pays des hommes intègres.
Pour une meilleure coordination des actions en faveur de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, le Burkina Faso veut se doter d’une charte. C’est dans cette perspective que le Programme alimentaire mondial (PAM) organise, en partenariat avec l’ONG Oxfam et Action contre la faim (ACF), un atelier d’élaboration dudit document, du 21 au 25 septembre 2020, à Ouagadougou. Il s’agit, aux dires des organisateurs, de mettre en œuvre la Politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle, à travers le « Projet de renforcement des capacités du dispositif national à la préparation et à la réponse aux situations d’urgence dans les zones à risque au Burkina Faso ».
Le Burkina disposant de plusieurs acteurs intervenant dans la lutte contre la faim, il est nécessaire, selon le directeur-pays par intérim de Oxfam, Papa Sosthène Konaté, qu’ils renforcent leur coordination pour plus d’efficacité sur le terrain. « Il faudra prendre en compte l’impératif de coordination et d’harmonisation des actions posées par les multiples acteurs présents sur le terrain », a soutenu M. Konaté. Le secrétaire général du Ministère de l’agriculture et des aménagements hydroagricoles, Dr Lamourdia Thiombiano, a laissé entendre que le pays a de bons instruments pour intervenir dans la lutte contre la faim, mais ils seraient plus performants, en fédérant leurs initiatives. Cela contribuera, a-t-il précisé, à limiter le gaspillage des ressources.
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