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[Ouagadougou] Saaba : un litige foncier entre un promoteur immobilier, un fondateur d’établissement et les riverains

Un litige de terrain qui oppose un opérateur immobilier, un établissement et les riverains a failli provoquer un affrontement le dimanche 11 juin 2023. Les riverains du terrain de l’école Djincouma à Saaba pour riposter, ont observé un mouvement d’humeur ce lundi 12 juin 2023, à Ouagadougou.

Les quartiers périphériques de la ville de Ouagadougou sont constamment confrontés à des problèmes fonciers. Cette fois, c’est à Saaba dans la commune rurale de la province du Kadiogo, que les faits se sont déroulés, ce lundi 12 juin 2023.

Ce mouvement d’humeur oppose en effet, un promoteur immobilier, un fondateur d’un établissement et les habitants de ce quartier. Aux environs de 8h, c’étaient des grosses pierres, des bancs et des pneus qui servaient de barrières sur le goudron pour empêcher les usagers d’emprunter la voie, afin que leur mécontentement soit entendu par les autorités de la commune.

Tout serait parti de l’occupation d’un espace par un promoteur immobilier qui, selon les habitants, appartiendrait à l’Etat. Leur colère serait que la construction d’un mur sur ce terrain entraînerait le grand banditisme dans le quartier, ce qui freinerait les activités de la population à une certaine heure de la nuit.

Selon les dires des habitants, ce dernier aurait acquis le terrain avec l’accord du fondateur de l’établissement en 2014, le même problème a fait grand bruit, mais avec l’intervention des autorités de la commune, cette affaire qui opposait le fondateur de l’établissement aux habitants, a connu un apaisement.

« Ceci est le seul terrain que nous avons dans ce quartier. Tous les rassemblements se font ici. Nous voulons que cet espace délimité, appartenant à l’Etat, le soit. Nous ne voulons pas que ce promoteur construise sur ce terrain. », s’est indigné le Pasteur Luc Ouédraogo, fondateur d’une école voisine du terrain.

Alassane Nana, un habitant du quartier, quant à lui, raconte qu’un individu ne peut pas s’approprier le lieu sans que les autorités ne viennent trancher l’affaire.

« Ceux qui sont venus pour construire, sont venus en disant que si cette construction entraîne le banditisme, que ces bandits nous tuent. Et nous trouvons cela déplacé qu’un citoyen comme nous, nous souhaite ces choses. », a-t-il conclu

Ahoua KIENDREBEOGO/OuagaNews.net

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