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Burkina : hausse de l’indice harmonisé des prix à la consommation de 0,6% à fin juin 2024

Selon l’Institut national de statistique et de la démographie (INSD), l’Indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC) du juin 2024 a enregistré une hausse de 0,6% par rapport au mois passé. En glissement annuel, l’indice indique une hausse de 2,4%.

Au cours du mois de juin 2024, c’est la fonction « produits alimentaires et des boissons non alcoolisés qui est responsable de la hausse des prix. Cette hausse a été atténuée par la baisse des prix des fonctions « boissons alcoolisés, tabac et stupéfiants » et « logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles ». Les autres fonctions de consommation suivies par l’INSD sont restées quasi stables dans l’évolution de leurs prix.

 La hausse du niveau général des prix à la consommation de juin 2024 est imputable à la fonction « produits alimentaires et boissons non alcoolisées ». C’est le renchérissement des prix des légumes frais en feuilles ou en racines, des céréales non transformées, des volailles, des légumes secs et oléagineux qui sont responsables de la tendance haussière des prix de cette fonction de 0,75%.

Le recul des prix des fonctions « boissons alcoolisés, tabac et stupéfiants » de 0,14% a été favorisé par la diminution des prix de la bière traditionnelle (dolo) et de la noix de cola. Quant à la baisse des prix de la fonction « logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles » de 0,03%, elle est due au recul des prix du bois de chauffe provenant des arbres de brousse et du charbon de bois. S’agissant de la baisse des prix de la fonction « restaurants et hôtels » de 0,01%, elle provient de la réduction du prix du porc au four.

Selon l’origine des produits, l’augmentation des prix des produits locaux contribue à la tendance haussière du niveau général des prix à la consommation. Par secteur de production, l’apport à la variation haussière de l’indice global mensuel est porté par les prix du secteur primaire, les prix du secteur secondaire sont en hausse et ceux du secteur tertiaire sont restés stables. Suivant la durabilité des produits, la situation haussière de l’indice est essentiellement portée par les prix des produits non durables.

Wandaogo Moussa /Ouaganews.net

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