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L’Association des journalistes du Burkina (AJB) n’existe pas, selon la loi (Emile Zerbo)

L’AJB ne s’étant pas conformée aux dispositions de la loi dans les délais impartis est considérée comme dissoute ou inexistante selon le ministère en charge de l’administration territoriale dans un communiqué rendu public ce 25 mars 2025. Lisez plutôt !

Le 23 mars 2025, une organisation dénommée « Association des journalistes du Burkina » a tenu un congrès extraordinaire relayé par des médias et dont le contenu a alimenté la controverse.

A ce sujet, le ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale et de la mobilité porte à la connaissance du public, qu’au regard de la loi n°064-2015/CNT du 20 octobre 2015 qui régit les associations et organisations similaires, il n’existe pas d’association dénommée « Association des Journalistes du Burkina » en abrégé AJB.

Il est cependant, de notoriété qu’une association portant les mêmes dénomination et sigle a été reconnue sous le régime de la loi n°10-92/ADP du 15 décembre 1992 portant liberté d’association au Burkina Faso et dont la relecture a abouti à l’adoption de la loi n°064-2015/CNT du 20 octobre 2015. L’article 66 de cette nouvelle loi fait obligation aux associations existantes de se conformer aux nouvelles exigences légales dans un délai d’un an, à compter de sa date d’entrée en vigueur, sous peine de dissolution.

A ce jour, l’Association des journalistes du Burkina (AJB), créée sous le régime de la loi n°10-92/ADP ne s’étant pas conformée aux dispositions pertinentes de la loi n°064-2015/CNT dans les délais impartis, malgré la mesure de prorogation, suivant communiqué n°2019-001/MATD/SG/DGLPAP/DOASOC du 14 janvier 2019, est considérée comme dissoute ou inexistante depuis cette date.

Le ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale et de la mobilité rappelle que toute personne qui, par quelque manière que ce soit, discours, écrit ou tout autre moyen, cherche à soutenir ou maintenir une association dissoute, s’expose à des sanctions. Il appelle également à la responsabilité et à la retenue de tous.

 Emile Zerbo

Magistrat

Officier de l’Ordre de l’Etalon

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