Le millier de soldats sénégalais, burkinabè, nigérian et togolais de la force de la Mission de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en Guinée-Bissau (Ecomib), déployée après le coup d’État d’avril 2012, a commencé à quitter le pays toujours en proie à une crise politique.
Leur mission se termine ce jeudi 10 septembre et une cérémonie officielle est prévue à cet effet, à Bissau, la capitale du pays. De plus de 800 hommes au début de son déploiement en juin 2012, Ecomib a finalement compté plus d’un millier de soldats sénégalais, burkinabè, nigérians et togolais, chargés de protéger les chefs d’institutions et les édifices publics du pays.
Le retour du contingent burkinabè est une bonne nouvelle pour le pays qui fait face à l’hydre terroriste, depuis 2015. Les militaires de retour au pays, après un repos bien mérité, pourront contribuer à la sécurisation du Burkina. Le déploiement des militaires burkinabè déployé dans les différentes missions de l’Organisation des Nations unies (ONU), de l’Union africaine (UA) et de la CEDEAO, a toujours créé la polémique, d’aucuns estimant que le pays confronté au terrorisme, ne devrait pas envoyer des militaires et des policiers dans d’autres pays.
Source : Jeune Afrique