Selon le rapport 2024 sur la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat du ministère en charge des finances, le montant cumulé des dépenses exécutées du budget de l’Etat s’établit à 3 666,13 milliards FCFA sur une prévision 3 706,12 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 98,9%. Les dépenses budgétaires sont en hausse de 6,5% par rapport à fin 2023.
Les dépenses budgétaires de l’Etat se répartissent en dépenses ordinaires et en dépenses en capital. Les dépenses ordinaires sont essentiellement des dépenses courantes qui correspondent à la prise en charge du fonctionnement de l’Etat. Quant aux dépenses en capital, elles sont composées essentiellement des dépenses d’investissement.
.A fin 2024, les dépenses budgétaires sont dominées à 93,9% par les dépenses ordinaires. Les dépenses ordinaires affichent un niveau d’exécution de 2 296,22 milliards FCFA, en hausse de 7,5%. Elles sont dominées à 50,9% par les dépenses de personnel, ce qui signifie la moitié des dépenses de fonctionnement de l’Etat est consacrée au paiement des salaires de fonctionnaires. Les dépenses de transfert qui représentent 25,8% dépenses ordinaires sont généralement des subventions aux établissements publics de l’Etat (EPE) et aux collectivités territoriales.
Quant aux dépenses en capital, elles s’élèvent à 1 369,91 milliards FCFA, en hausse de 4,6%. Elles sont constituées par les dépenses d’investissements exécutés par l’Etat et les dépenses de transferts en capital pour les prises de participation dans certaines sociétés, les soutiens des entreprises en difficulté, etc.
Les dépenses d’investissement exécutées par l’Etat s’élèvent à 1 310,93 milliards FCFA et les dépenses de transferts en capital à 58,98 milliards FCFA. En 2024, les dépenses de transferts en capital ont servi entre autres au rachat des mines Wahgnion Gold Operation et Boungou Gold Operation SA pour 36,00 milliards FCFA, à l’avance accordée à Air Burkina pour 7,28 milliards FCFA et à la libération du capital de Faso Réassurance pour 5,10 milliards FCFA.
Par ailleurs, en 2024, les dépenses sociales de réduction de la pauvreté, définies comme celles identifiées dans le budget de l’Etat afin de contribuer aux objectifs de réduction de la pauvreté, se chiffrent à 414,07 milliards FCFA.
Mana Tenin Adélaïde /OuagaNews.net