Esafrique a organisé le 6 avril 2025 un tournoi de kung fu wushu, pour ses néo-pratiquants, les U 15. L’événement a regroupé une cinquantaine d’enfants et s’est tenu à l’Institut des sciences, des sports et du développement humain (ISSDH-ex INJEPS) de Ouagadougou.
Le gymnase de l’ISSDH (ex-INJEPS), grouillait d’enfants ce 6 avril 2025. Une cinquantaine d’enfants des deux sexes ont pris part au tournoi. Après la phase éliminatoire qui a concerné près de 80 enfants, les meilleurs ont été retenus pour les finales. Il y a eu deux phases, combats et techniques. Les tout jeunes pensionnaires ont fait voir ce qu’ils ont appris dans des combats corps à corps, et en kata, sous la supervision d’un jury, et sous le regard attentionné des parents et sympathisants d’arts martiaux.
Le tournoi Esafrique U 15 2025 a regroupé une cinquantaine d’enfants.
Les passages dans les combats et en katas ont été sanctionnés par six arbitres, au terme de chaque combat, des drapeaux noirs et rouges sont brandis pour désigner le vainqueur, au regard du nombre de voix. A l’issue des épreuves, les meilleurs dans chaque catégorie ont reçu des attestations et à la rentrée prochaine, ils auront des kimonos (une tenue).
Les né-pratiquants ont livré de beaux combats.
Les enfants qui se sont particulièrement distingués tout au long de la saison, ont en plus reçu des médailles. Me Soari Christian Ouoba, fondateur du centre, trouve des motifs de satisfaction, « Tout s’est bien déroulé dans l’ambiance entre les enfants, c’est un tournoi pour les débutants, entre 5 et 15 ans, c’est la phase initiale, il y a eu des combats et des katas entre les enfants, et puis on a choisi les meilleurs chez les filles et chez les garçons dans les différentes catégories. Les plus méritants ont eu des médailles, je trouve que le niveau technique des enfants est bon, signe qu’ils s’appliquent aux entraînements », se réjouit-il.
Le promoteur Me Ouoba et la marraine Fatima Rouga, posant avec les combattants qui ont reçu des attestations.
En outre, Me Ouoba se dit d’autant plus satisfait que les élèves et les parents se soient intéressés à toutes les activités au cours de la saison. Les parents ont exprimé le désir d’être impliqués dans l’organisation. Mais, tout n’est pas facile, confie Me Ouoba, les moyens financiers faisant défaut énormément, sinon selon lui, l’organisation allait être de grande taille.
Pour cette année, Mme Fatima Rouga de nationalité nigérienne a été la marraine. « Ma modeste personne a été choisie comme marraine, je suis très émue, je remercie les organisateurs, également les parents d’élèves pour l’inscription de leurs pupilles, je les encourage, parce que la pratique des arts martiaux, participe de la formation physique et spirituelle des enfants », dit-elle.
Les parents venus voir et encourager les prestations des enfants.
Cette activité confie Me Ouoba, est en fait l’avant-dernière de la saison en attendant l’activité du 10 mai prochain, appelée « Nuit des arts martiaux », où d’autres écoles d’arts martiaux sont invitées à de grandes démonstrations, à la maison du Peuple. Me Soari Christian Ouoba, est l’initiateur du projet Esafrique, qui veut dire Espoir Afrique, un mouvement de jeunesse, qui entend promouvoir le développement par la pratique des arts martiaux, des sports de combat, le principe fondamental étant de fonder l’esprit dans la dignité, pour servir l’humanité.
Barthélemy KABORE
OUAGANEWS.NET