A ce premier trimestre de l’année 2025, le Fonds de soutien patriotique (FSP) a pu générer un taux de 22,02%, de l’objectif global recherché. Le bilan a été donné lors de cette première rencontre de l’année en présence du Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo et plusieurs membres du gouvernement, ce mardi 1er avril 2025, à Ouagadougou.
Au 23 mars 2025, le montant des encaissements, toutes sources confondues s’est élevé à 33 milliards 31 millions 991 mille 476 FCFA. Soit un taux de 22,02% de l’objectif annuel qui vise à atteindre 150 milliards de FCFA. Et présente une progression de 6,55% par rapport au montant des encaissements au même moment de l’année écoulée.
En effet, hormis la LONAB qui a versé le montant de 116 millions 945 mille 347 FCFA comme ressources spécifiques, avec aussi les retenues obligatoires des salaires du privé qui a généré 1 milliard 438 millions 293 mille 729 FCFA et celui des salaires du public qui a fait 7 milliards 914 millions 065 mille 618 FCFA, pour les autres rubriques, il en ressort une baisse des encaissements par rapport à la même période en 2024. Régression assez substantielle de près de 93% pour les cessions volontaires, du fait principalement du non-renouvellement des souscriptions par les salariés, suite à l’institution des prélèvements obligatoires.
Ainsi donc, le montant du FSP permet de prendre en charge les VDP et des soldats. Et sur ces 33 milliards, 17 milliards 057 millions 840 mille sont répartis pour les primes d’opérations, 1 milliard 892 millions 250 mille de FCFA ont été alloués pour l’alimentation des VDP, 426 millions 600 mille FCFA pour les soins de santé, 111 millions 296 mille 500 pour les frais de formation. Et environ 69 millions pour les frais de retrait mobile money.
C’est pourquoi le Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo, rappelle que le Fonds de soutien patriotique se présente résolument comme un des instruments majeurs mis en place pour l’accompagnement des VDP et des FDS dans la lutte contre le terrorisme.
« En dépit des résultats satisfaisants, il est impérieux de maintenir le cap, au regard de la nécessité de mobiliser davantage de ressources, eu égard à l’importance des besoins en termes de renforcement des capacités techniques et opérationnelles pour anéantir l’hydre terroriste et jeter les bases de la construction d’une paix durable. » a-t-il laissé entendre.
Ahoua KIENDREBEOGGO/OuagaNews.net