Le Ministère de la Santé, à travers la Direction de la nutrition (DN), avec l’appui de l’ONG Heler Keller International (HKI), a organisé ce mardi, 17 juin 2025, à Ouagadougou, un atelier de restitution des résultats des études scientifiques menées sur les bouillons cubes, communément appelés « Cubes Maggi ».
Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’initiative pour générer des évidences scientifiques et appuyer des décisions politiques et une réglementation éclairée pour les bouillons. Il avait pour objectif de susciter la réflexion pour l’utilisation des données générées dans la proposition d’actions de nutrition et de santé publique au Burkina Faso.
Dans son allocution, la Directrice de la nutrition (DN), Dr Estelle Bambara, a souligné qu’au Burkina Faso, une soixantaine de marques de bouillons cubes sont commercialisés sur le marché et qu’environ 70% des ménages en consomment. Malgré cela, la Directrice de la nutrition a confié qu’aucune norme ni texte ne règlemente la qualité des bouillons cubes consommés par les populations, ce qui a amené l’ONG HKI à commanditer un certain nombre d’études scientifiques, réalisés autour de ces bouillons, dans le but de leur certification.
Dr Estelle Bambara a justifié la tenue de cet atelier par la nécessité de partager les résultats de ces études avec l’ensemble des acteurs et des structures, l’Alliance nationale pour la fortification (ANF) y comprise, afin qu’ils puissent se prononcer. «J’insiste que ces travaux doivent nous conduire à de bonnes décisions pour le bien-être de nos populations», a-t-elle conclu.
À l’issue de la présentation des résultats des études, des recommandations ont été formulées dont la relecture de la norme sur les bouillons, l’encadrement de la fortification des bouillons, le renforcement des structures de contrôle, entre autres dans l’éventualité d’une fortification en micronutriments des bouillons cubes.
Plusieurs participants issus des ministères de la santé, de l’agriculture, de l’environnement, des industries, de l’enseignement, de l’économie, des acteurs de la société civile, du secteur privé et d’ONG ont pris part à ces travaux de restitution des résultats dont les études ont concerné les régions de l’Est, de l’Ouest, du Nord, Sud et Centre du Burkina.
DCRP/MS
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