La session annuelle de la revue technique de la Politique nationale de développement (PND) s’est ouverte ce mercredi 16 avril 2025, sous la présidence du secrétaire général du ministère en charge des finances, à Ouagadougou.
Cette session de la Politique nationale de développement (PND) se tient dans le but d’examiner les rapports de mise en œuvre du plan d’action pour la stabilisation et le développement en 2024, de discuter de toute question pertinente inscrite à l’ordre du jour de la session du comité et aussi d’identifier les difficultés de mise en œuvre et proposer des solutions pour y faire face.
En effet, l’année 2024 a été marquée par un contexte national de sécurité difficile. Et malgré cela, la mise en œuvre du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) a permis d’engranger de bons résultats. Et parmi ces résultats, on peut noter entre autres les performances au niveau de la croissance du PIB, qui a atteint un taux de 5,1 % en fin 2024, contre 3,0 % en 2023, porté par les secteurs primaire et tertiaire, malgré un contexte international difficile, l’Initiative présidentielle pour la production agricole qui a contribué significativement à la relance du secteur agrosylvopastoral, avec une production céréalière en hausse et des investissements dans les zones rurales, la lutte contre le terrorisme et la reconquête du territoire qui a permis de reconquérir 71 % du territoire national en fin 2024, contre 69% en 2023, grâce au renforcement des Forces de défense et de sécurité (FDS).
Aussi, la réponse à la crise humanitaire a permis de réinstaller volontairement ou intégrer localement 1 014 000 Personnes déplacées internes (PDI). En ce qui concerne la santé, plus de 8 millions d’enfants et près de 7 millions de femmes ont bénéficié de soins gratuits.
Ainsi, grâce à cette performance, le PA-SD a pu atteindre un taux d’exécution physique de 81,94% et 71,30% de réalisation financière.
Et selon Rachid Soulama, secrétaire général du ministère en charge des finances, malgré les difficultés rencontrées, d’importants acquis ont été engrangés par les départements ministériels et par l’ensemble des acteurs de sa mise en œuvre.
Car le contexte sécuritaire difficile, la lenteur et la défaillance avec les prestataires n’ont pas vraiment facilité les actions menées.
« Et ceux sont des difficultés sur lesquelles on doit travailler pour améliorer la mise en œuvre des actions en 2025, et les années à venir. », a-t-il exprimé.
Ahoua KIENDREBÉOGO/OuagaNews.net