Comme chaque année, les Burkinabè célèbrent le 1er-Mai, fête du travail. Comme à l’accoutumée, l’Union d’action syndicale (UAS) l’a commémorée à travers la remise de son cahier de doléances au gouvernement, ce jeudi 1er mai 2025, à Ouagadougou.
Dans ce cahier de doléances remis au ministre en charge du travail, Mathias Traoré, par l’UAS, plusieurs points de la plate-forme revendicative de 2023 et 2024 y figurent. Il s’agit entre autres, de la libération des personnes arrêtées, l’augmentation des pensions des retraités, la révision de la nouvelle grille salariale des travailleurs des sociétés d’Etat, des établissements publics de prévoyance sociale et des sociétés d’économie mixte à participation majoritaire de l’État.
Avant cette remise, le président des syndicats du mois, Ernest Ouédraogo a fait remarquer qu’il regrette très profondément la forme de cette cérémonie.
« Nous restons convaincus qu’une marche de l’UAS qui se déroule sans perturbation et qui aboutit à la remise de la plateforme revendicative est à l’avantage de l’UAS certes, mais aussi du gouvernement et du pays. ».
Chose que le ministre en charge du travail, Mathias Traoré, dit avoir compris après la remise du cahier des doléances.
Par ailleurs, du côté de la Bourse du travail, les syndicalistes, tous corps confondus sont sortis massivement pour répondre présent à cette commémoration.
En rappel, cette commémoration se fait en mémoire de la lutte héroïque des ouvriers victimes de massacres en 1886, à Chicago.
Ahoua KIENDREBÉOGO/OuagaNews.net