Ce samedi 3 mai 2025, à Ouagadougou, Idrissa Nogo et ses confrères ont organisé une conférence de presse pour annoncer la création du Front des journalistes VDP (FJ/VDP) sur le thème : « Journaliste VDP : le maillon manquant à la lutte contre le terrorisme et la désinformation. ». Une formation à la communication qui viendra en appui à la guerre au sens militaire.
La désinformation savamment orchestrée par les médias occidentaux, l’instrumentalisation des militaires apatrides factieux et des populations civiles ayant rallié la cause des groupes terroristes, et la tentative de récupération du contexte de vulnérabilité par les puissances étrangères à des fins de déstabilisation militaire, sont entre autres, les constats de déficit dans la riposte faits par Idrissa Nogo et ses confrères dans ce contexte sécuritaire difficile actuel du pays.
Et pour pallier ce déficit dans la riposte, Idrissa Nogo et ses confrères créent le Front des journalistes VDP (FJ/VDP).
En effet, c’est une formation qui ambitionne de sensibiliser les populations à se départir des fake news et des deepfake véhiculés par les médias que Idrissa Nogo qualifie de « médias-mensonges occidentaux et burkinabè atteints de vives démangeaisons dépressives ».
« L’objectif est de mettre à contribution et au profit de la patrie, notre plume, nos micros et nos caméras pour changer de paradigmes, retourner et imposer un regard uniforme en faveur de nos FDS et VDP et déconstruire surtout les messages subversifs, complotistes et putschistes sur fond d’extrémisme violent prônés par les Groupes armés terroristes (GAT), militaires apatrides factieux et les responsables civils « égarés ». », a fait savoir Idrissa Nogo, secrétaire exécutif du FJ/VDP.
Et cette démarche est de bonne guerre, car elle concourt selon lui , à l’appel du président Ibrahim Traoré à mettre exceptionnellement en hibernation la démocratie, pour se réapproprier comme en août 1983, la Révolution progressiste et populaire (RPP).
Et pour cela, Idrissa Nogo précise qu’ « il ne s’agit pas pour un journaliste de mentir, mais de faire et gagner la guerre de communication » et illustre cette affirmation par la guerre de 1940, où les Nazi occupaient la France et que le général Charles de Gaulle appelait tous les médias à se mettre du côté de la France.
Cette démarche pour lui est donc de garantir une supériorité morale par l’usage de l’information.
« En temps de guerre, dès qu’on perd la communication, on perd la bataille », indique-t-il.
Par ailleurs, ce moyen de sensibilisation citoyenne s’effectuera par la mise en place d’une tournée dans les 45 provinces dans les entreprises de presse et des médias burkinabè, afin de piocher les journalistes volontaires de cette cause.
Ahoua KIENDREBÉOGO/OuagaNews.net