Ce lundi 14 avril 2025, à Ouagadougou, le comité d’organisation de la troisième édition du mois du patrimoine était face à la presse pour annoncer la tenue de cet événement du 18 avril au 18 mai 2025, sur toute l’étendue du territoire national.
Après deux éditions à succès, le gouvernement burkinabè lancera le 17 avril 2025 à Bobo-Dioulasso, la troisième édition du mois du patrimoine burkinabè. Et cette édition se démarquera par l’introduction d’un certain nombre d’innovations en plus des activités habituelles qui étaient les circuits de visite, les commémorations de journées dédiées au patrimoine et à la culture et l’investiture d’ambassadeurs.
Cette fois-ci, il sera introduit l’organisation d’activités qui touchent au milieu ambiant de la jeunesse. C’est le jeu de challenge shooting, qui récompensera à l’édition prochaine les meilleures prises de vues sur des sites patrimoniaux ou des visuels qui promeuvent les objectifs poursuivis par cette initiative.
Aussi, capitaliser les journées culturelles des établissements scolaires durant la période couverte par le mois du patrimoine, soit du 18 avril au 18 mai.
En effet, le mois du patrimoine burkinabè est une occasion donnée aux passionnés de la culture de découvrir et de s’enrichir de son histoire, sa culture et ses valeurs. C’est aussi un temps fort de partage et de rassemblement.
Ainsi, à travers le thème « Patrimoine culturel et développement économique », la vision est de se pencher sur le défi de la contribution du patrimoine culturel au développement économique des régions, des collectivités territoriales et au bien-être des communautés.
« La mobilisation citoyenne autour de la célébration du mois du patrimoine burkinabè se fera à travers une approche communicationnelle appropriée et incitative qui se déploie depuis un certain temps, et qui va se poursuivre jusqu’à la fin de la période définie. », a indiqué Moctar Sanfo, président du comité d’organisation.
La présente édition se déroulera sur l’ensemble du territoire national, du 18 avril au 18 mai 2025, à l’effet de renforcer le niveau d’appropriation des Burkinabè de leur propre histoire.
En rappel, les activités de la deuxième édition ont permis d’augmenter le nombre de visites dans les musées et les espaces de diffusion culturelle.
Ahoua KIENDREBÉOGO/OuagaNews.net