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#Burkina/digitalisation des administrations : E-visa Burkina pour la maîtrise du flux migratoire et le renforcement de la sécurité intérieure du pays

Le ministre délégué en charge de la sécurité, Mahamadou Sana, a procédé au lancement de la plateforme e-visaburkina ce jeudi 17 août 2023 à Ouagadougou. Un projet de l’administration publique qui va contribuer à renforcer la sécurité intérieure du Burkina.  

L’interconnexion numérique des représentations diplomatiques et consulaires et les sites de l’administration centrale sont entre autres, les attentes des autorités de la transition. Cette initiative vise à contribuer au renforcement de la sécurité intérieur du Burkina.

La plateforme e-visaburkina est non seulement un projet de dématérialisation des procédures administratives qui va permettre aux étrangers de rester confortablement chez eux et formuler leur demande de visa via internet. Également, cette plateforme aidera à la sécurisation du territoire qui est actuellement dans une phase difficile, à travers la maîtrise du flux migratoire.

Le bilan semestriel depuis sa mise au point du 1er février au 31 juillet 2023, montre que c’est déjà 45,7% de demandes qui ont été formulées sur la plateforme. Au total, ce sont 8 647 visas demandés dont 8 543 accordés et 104 rejetés. Ces personnes sont majoritairement de nationalités française, américaine, chinoise, indienne et malienne.

Le visa de transit coûte vingt-deux mille (22 000) francs CFA, visa étude, conférence cinquante-cinq mille (55 000) francs CFA, le visa long séjour d’une durée d’une année est de cent quatre- vingt-sept mille (187 000) francs CFA et le visa long séjour de deux ans ou supérieur est de deux cent soixante-quinze mille (275 000) francs CFA. Les paiements sont effectués soit directement par la carte bancaire assurée par une seule banque (Orabank) soit se rendre dans les services diplomatiques.

« Aujourd’hui nous avons procédé au lancement de e-visaburkina, et vous savez tous qu’actuellement, les pays font face à la criminalité transnationale. Donc, il était temps pour le Burkina Faso de renforcer son dispositif sécuritaire à travers la maîtrise du flux migratoire. Désormais, il n’est plus question de pouvoir savoir qui rentre au Burkina à partir des frontières, mais déjà à la demande du visa, nous avons le temps de traitement avant d’accorder le visa. », a confié Mahamadou Sana, ministre délégué en charge de la sécurité.

Ahoua KIENDREBEOGO/OuagaNews.net 

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