La Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR) a animé une conférence de presse ce vendredi 26 avril 2024, à Ouagadougou, afin d’informer la population de ses actions et son impact sur les communautés, ainsi que de ses obligations vis-à-vis de celle-ci.
La SONATUR s’est engagée à répondre à la demande des populations en matière de parcelles viabilisées depuis la promulgation en juillet 2023, de la loi portant sur la promotion immobilière. Par l’adoption de cette loi, la SONATUR est entrée dans une nouvelle dynamique de mobilisation foncière, d’aménagement, de viabilisation et de commercialisation.
Ainsi, de juillet 2023 à avril 2024, elle a commercialisé 2 096 parcelles sur les sites de Ziniaré, Silmiougou, Garango, Tougan et Orodara.
Et selon le conseiller principal du directeur de la SONATUR, Adama Séré, grâce à la plateforme numérique de vente des parcelles, la société a pu vendre des parcelles avec la diaspora burkinabè. Il s’agit principalement de la diaspora burkinabè des Etats-Unis, du Canada, et de la France etc.
En effet, les projets de la SONATUR vont aussi au-delà de l’aménagement et de la commercialisation des parcelles. Les projets permettent aussi aux propriétaires terriens et aux personnes vivant sur les sites d‘avoir des parcelles loties avec des documents sûrs à travers la création des trames d’accueil. Ce qui permet de réduire la création des habitats spontanés.
« Dans le cadre de la mobilisation foncière, la SONATUR crée des trames d’accueil pour les propriétaires terriens à côté des sites de la SONATUR. Suivant les accords de cession avec les propriétaires terriens, la SONATUR procède à l’ouverture des voies et chacun reçoit des parcelles en fonction de la superficie de son terrain. », a expliqué Dominique Nikiéma, directeur commercial de la SONATUR.
Revenant sur les problèmes de l’eau et de l’électricité que vivent les populations de Silmiougou, Assita Kontogomdé, conseillère juridique de la SONATUR, explique que : « Les trames d’accueil sont comme un lotissement de la mairie. C’est nous qui l’avons fait mais c’est la mairie qui fait les attributions. Et c’est la SONABEL et l’ONEA dans leur extension normale qui font le branchement d’eau et d’électricité. Mais le fait que cela soit une voie qui nous sépare, c’est-à-dire entre le site de la SONATUR et le village de Silmiougou. Et le fait que nous allons amener l’eau et l’électricité sur notre site, cela va faciliter l’extension de l’eau et de l’électricité sur le village. »
Par ailleurs, la SONATUR dans ses obligations sociales a mené des actions au profit des populations. Elle a pu réaliser, entre autres : deux forages équipés à Garango, deux forages équipés à Silmiougou et à la demande des populations, elle envisage la construction de latrines et la clôture de l’école. Un centre de santé à Dédougou, deux forages, un CSPS et une école, tous équipés au secteur 13 de Bobo-Dioulasso. Des dons de vivres ont été également fait aux PDI à Ziniaré, Garango, Orodara et Silmiougou.
La vision de la SONATUR est de pouvoir couvrir à moyen terme, l’ensemble des régions du Burkina Faso.
Ahoua KIENDREBEOGO/OuagaNews.net