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G5 Sahel : validation des résultats préliminaires de l’étude sur le profil genre dans la région du Sahel

Le secrétariat exécutif du G5 Sahel et la Banque africaine de développement (BAD) ont organisé les 30 au 31 mai 2022, à Nouakchott en Mauritanie, un atelier de consultation sur les résultats préliminaires de l’étude sur le profil genre dans la région du Sahel. Il a permis de faciliter l’intégration systématique de la dimension genre dans la formulation des projets/programmes d’investissement de la Banque dans le G5 Sahel, ainsi que dans les documents stratégiques.

Une cinquantaine d’acteurs représentant la Plateforme des femmes du G5 Sahel, les départements ministériels des pays du G5 Sahel concernés par le sujet, notamment les ministères chargés du genre, les instituts nationaux de statistiques, ainsi que les associations de la société civile intervenant dans la sous-région, ont pris part à l’atelier. Le G5 Sahel regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

L’objectif était de partager les résultats préliminaires de l’étude sur le profil genre au Sahel et de recueillir les observations des parties prenantes, en vue de parvenir à des résultats définitifs et sensiblement alignés aux réalités régionales.

Esther Dassanou, coordinatrice du programme Affirmative Finance Action for Women in Africa au niveau de la BAD, a déclaré que  « s’il est vrai qu’elles sont confrontées à de nombreux défis et qu’elles subissent le poids des disparités sociales, les femmes sahéliennes doivent être considérées au-delà de leur situation de vulnérabilité ». Elle a aussi rappelé que la Banque soutenait les petites et moyennes entreprises portées par les femmes africaines à travers l’Initiative Afawa.

Quant au secrétaire exécutif du G5 Sahel, Éric Tiaré, il a insisté sur l’importance de l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes et des filles. Pour lui, « Les pays de l’espace G5 Sahel sont confrontés à des défis communs et multidimensionnels causés dans une large mesure par la montée de l’extrémisme violent et de l’insécurité. Et face à ces défis, nous avons besoin d’apporter des réponses adéquates difficiles à obtenir, si les femmes ne sont pas impliquées ».

Les participants ont examiné le rapport préliminaire et formulé des recommandations portant notamment, sur l’adoption de stratégies pour la production et l’uniformisation des données sur le genre, à travers une synergie entre la Banque et les pays de la sous-région.  Les participants ont par ailleurs, adopté les conclusions générales et validé le rapport préliminaire sur le profil régional genre du Sahel.

Le programme « Discrimination positive en matière de financement pour les femmes d’Afrique » ou Affirmative Finance Action for Women in Africa, AFAWA en anglais, une initiative-phare de la BAD dont l’objectif est de combler le déficit de financement de 42 milliards de dollars américains qui pèse sur les femmes entrepreneures d’Afrique. Esther Dassanou a souligné, à l’atelier qu’un demi-milliard de dollars américains a été approuvé, dans le cadre du programme AFAWA, pour soutenir les petites et moyennes entreprises féminines dans 23 pays africains dont la Mauritanie et le Burkina, via des institutions financières ».

.W./Ouaganews

  Source : G5 Sahel/BAD  

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