Selon le ministère de l’économie et des finances, la production industrielle d’or s’élève à 31,093 tonnes à fin juillet 2024 sur une prévision annuelle de 59,302 tonnes. Il en résulte un taux de réalisation de 52,4% qui est en baisse de 3,5 points de pourcentage par rapport à la même période, un an plus tôt. Pour le seul mois de juillet 2024, la production est ressortie à 4,540 tonnes, en hausse de 6,6% par rapport à fin juillet 2023.
L’inflation, en moyenne annuelle, s’affiche à 2,0% en 2024 après 0,7% en 2023, sous les effets, notamment d’une bonne campagne agricole, de l’amélioration de la situation sécuritaire nationale, de la poursuite des mesures gouvernementales de lutte contre la vie chère, conjuguée à l’atténuation des tensions géopolitiques.
Au niveau de l’exécution du budget de l’Etat, les recettes mobilisées s’élèvent à 1 491,5 milliards de FCFA à fin juin 2024, en hausse de 12,0% par rapport à juin 2023. Quant aux dépenses publiques, elles s’établissent à 1 814,4 milliards de FCFA, en progression de 4,6% par rapport à juin 2023.
S’agissant du commerce international, les exportations totales de biens ressortent à 1 905,6 milliards à fin juillet 2024, en hausse de 23,3% par rapport à la même période, un an plus tôt, imputable, essentiellement à la progression des ventes d’or brut, du coton et la vente des noix de cajou. Quant aux importations de biens, elles se situent à 2 171,6 milliards de FCFA à fin juillet 2024, en progression de 5,2% par rapport à fin juillet 2023, attribuable, principalement aux achats de machines mécaniques, de machines électriques, de produits pétroliers et de produits pharmaceutiques.
Par rapport à l’évolution du pays, les prévisions macroéconomiques des experts du gouvernement restent les mêmes. En effet, le taux de croissance économique est toujours estimé à 5,5% en 2024 contre 3,6% en 2023 imputable à l’ensemble des secteurs primaire, secondaire et tertiaire. Cette croissance serait imprimée par le secteur tertiaire avec une contribution de 3,0 points de pourcentage. Quant aux secteurs primaire et secondaire, leur contribution à la croissance du Produit intérieur brut (PIB) est respectivement de 1,3 et 1,2 point de pourcentage.
Wandaogo Moussa/Ouaganews.net