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Burkina : l’Etat interpellé à prendre en compte la protection sociale des acteurs du monde rural

Le réseau international pour le droit à la protection sociale Burkina Faso, a animé une conférence de presse ce lundi 23 décembre 2024, à Ouagadougou, pour interpeller les autorités sur les engagements pris par l’Etat envers le monde rural.

Au Burkina Faso, le secteur rural constitue le principal pilier du développement socio-économique. Malgré cela, ce secteur peine toujours à jouir pleinement de la protection sociale. C’est pourquoi le réseau international pour le droit à la protection sociale s’est engagé à interpeller l’Etat sur les engagements qu’il doit respecter, afin de porter une attention particulière aux acteurs du monde rural, en termes de protection sociale.

Car du moment où la protection sociale revêt une importance capitale de nos jours, il est crucial qu’elle soit inclusive et élargit à tous les domaines et les couches sociales.

En effet, en raison de ce qui a été cité ci-dessus, l’INSPIR -Burkina avec l’appui de ses partenaires, a mis en œuvre des programmes pour étendre la protection sociale à travers des actions diverses au profit des membres du réseau et de leurs cibles. Ces cibles sont constituées entre autres, de travailleurs des secteurs formel et informel et du monde rural, depuis 2017.

Il faut noter que des initiatives et des engagements ont été pris par l’Etat pour favoriser le développement économique et social du monde rural. Mais, il reste que certaines insuffisances ont été constatées dans leur mise en œuvre.

Ainsi, parmi les insuffisances, on peut noter entre autres, la baisse de l’allocation des dépenses agricoles dans les dépenses publiques, passant de 9,8% en moyenne sur la période 2016-2020, à 8,5% en 2021. Et de 7% en 2022, à 6,3 en 2023.

« L’Etat doit se pencher sur les insuffisances constatées dans la mise en œuvre des engagements pris, notamment l’engagement d’allouer au moins 10% des ressources publiques à l’agriculture, et de consacrer à l’élevage au moins 30% des 10% du budget du secteur agricole conformément aux engagements de Malabo de 2014, afin de mettre en œuvre le programme détaillé du développement de l’agriculture africaine. », a demandé Watif Da, CEAS Burkina.

C’est pour cela que dans son programme 2022-2026, qui vise au bien-être des acteurs du monde rural, l’INSPIR-Burkina a jugé nécessaire de faire le suivi de la mise en application des engagements pris par l’Etat envers le monde rural.

Ahoua KIENDREBEOGO/OuagaNews.net

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