Les élèves de l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA) ont bénéficié d’une formation dispensée par la République populaire de Chine, à la technique de Juncao. La clôture de cette formation est intervenue ce lundi 11 novembre 2024, à Ouagadougou.
Ils sont 110 personnes issues de l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA), à bénéficier de la formation à la technique de Juncao au Burkina Faso. Durant trois semaines, les participants ont pu se former à la plantation, la transformation, la gestion écologique, la culture de champignons comestibles et l’élevage avec le Juncao. Le Juncao est une plante résistante à la sécheresse et qui s’adapte aux conditions climatiques difficiles comme celles du Burkina. Elle pourra donc, servir de fourrage de qualité au bétail et aussi, résoudre les problèmes de pâturage du bétail en saison sèche.
En effet, cette formation d’outre-mer est la première organisée par la Chine au Burkina Faso et constitue de manière concrète, la bonne collaboration entre le Burkina et la Chine.
En promouvant la culture du Juncao, le Burkina Faso pourra assurer sa sécurité alimentaire, tout en favorisant la restauration et la protection de l’environnement écologique, la création d’emplois et le développement agricole durable.
« Mes sincères remerciements et reconnaissance à la coopération chinoise pour son appui technique et financier au domaine agricole de notre pays, notamment à la filière riz et à la présente initiative sur le Juncao au profit du sous-secteur de l’élevage. Comme vous le savez, la filière bétail-viande et la filière riz sont des produits majeurs de l’offensive agropastorale et halieutique pour la souveraineté alimentaire et nutritionnelle du Burkina Faso. », a indiqué le ministre en charge des ressources animales, Ismaël Sombié, dans son discours, lu par son représentant, le directeur de cabinet Alassane Guiré.
Par ailleurs, la coopération sino-africaine, s’accentue plus sur le partenariat pour le développement de l’agriculture au bénéfice de la population. Cela comprend les mesures telles que les aides alimentaires d’urgence, la construction en Afrique des zones de démonstration agricole standardisées et l’envoi d’agronomes chinois dans les pays africains.
« Cette formation en est une preuve. Je suis convaincu que la technologie de la “plante chinoise” profitera à la population du Burkina Faso, grâce à la collaboration des techniciens chinois et burkinabè », a conclu Lu Shan, ambassadeur de la République populaire de Chine au Burkina Faso.
Ahoua KIENDREBEOGO/OuagaNews.net