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Burkina/Dialogue politique : le comité de suivi pour des élections municipales transparentes

Ce mardi 23 mars 2021, au Ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation sur invitation du ministre d’Etat, Clément P. Sawadogo, s’est tenue la première rencontre du comité de suivi du dialogue politique recomposé. Etaient présents à cette rencontre, les représentants de l’Alliance des partis politiques de la majorité présidentielle (APMP) et ceux du Chef de file de l’opposition politique (CFOP).

Les travaux se sont déroulés à huit clos sans les journalistes. Après, les journalistes ont bénéficié d’une déclaration finale, à l’issue de cette rencontre, à travers les porte-parole des deux entités.

Simon Compaoré a dit merci aux journalistes de s’être mobilisés massivement et également, merci au ministre d’Etat en charge de l’administration territoriale et de la décentralisation d’avoir permis que le comité de suivi du dialogue politique mis en place depuis l’année dernière, se rencontre, après les élections couplées du 22 novembre 2020.

Les élections couplées, présidentielle et législatives, ont entraîné des bouleversements, au niveau de l’échiquier politique du Burkina Faso et il était normal que nous attendions les différentes recompositions, notamment le nouveau format du CFOP avec le nouveau chef de file de l’opposition. Au niveau de l’APMP également, il y a eu une recomposition.

Clément P. Sawadogo, ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation qui a présidé la cérémonie

La situation des partis politiques a été clarifiée et cela nous permet aujourd’hui, de reprendre le cours de nos travaux. Alors désormais, nous connaissons les acteurs du dialogue politique qui seront autour de la table pour discuter des grandes questions que nous allons abordées. Ce matin, c’était de faire connaissance et de se congratuler, à la sortie des élections et nous pencher sur une question qui est essentielle.

Et nous nous sommes entendus ce matin, pour appuyer effectivement l’idée qu’il est nécessaire, si nous voulons que les prochaines élections soient des élections propres, nettes, transparentes,  il fallait un report, afin de permettre de réaliser l’ensemble des tâches que nous devons mener pour permettre à ces élections de se tenir dans l’intérêt bien compris de toutes les parties,  opposition comme majorité,  et discuter de la question importante des élections municipales. Si nous voulons que les élections soient dans l’intérêt bien compris des deux parties.

Eddie Komboïgo du CFOP et Simon Compaoré de l’APMP

 

 Et Eddie Komboïgo de soutenir que lors de son installation en tant que CFOP, ils ont constaté que le gouvernement était en retard dans l’organisation des élections. Alors, pour ne pas laisser l’espace libre, le gouvernement  a bien voulu proposer un projet de loi portant report des élections. Malheureusement, nous étions à moins de 6 mois de la date des élections qui était arrêtée. Selon le protocole de la Conférence sur la démocratie et les élections de l’Afrique de l’Ouest (CDEAO), il faut un consensus large de la classe politique.

Alors, nous avons trouvé bon, sur invitation du ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, de venir échanger aujourd’hui, afin de donner notre accord sur le report des élections, la date et les délais, de sorte  que l’on puisse préparer des élections libres et transparentes, incluant tout ce qui doit être refait au niveau du code électoral. Le ministre d’Etat va nous reverser le dossier et certainement transmettre au gouvernement et chaque parti va regarder et nous allons nous retrouver pour donner notre avis définitif sur la date arrêtée et le principe du report, au constat que nous sommes tous d’accord.

Sur la question de la continuité du CFOP, Eddie Komboïgo a confirmé le consensus de la continuité du dialogue, car  dialoguer, c’est ce qui est important pour notre pays, pour toujours trouver des solutions et aplanir les incompréhensions, d’une manière pacifique et si nous n’arrivons pas à trouver des solutions sur ces aspects, nous trouverons d’autres voies de combat, mais en attendant, nous privilégions le dialogue qui nous réunit ce matin, ici.

Adélaïde Mana

Ouaganews.net

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