Selon l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), l’indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC) du mois de juin 2023 a enregistré une hausse de 1,6% par rapport à mai 2023. En glissement annuel, l’indice indique une baisse de 0,7%.
La hausse du niveau général des prix à la consommation de juin 2023 est tributaire de l’augmentation des prix des fonctions « produits alimentaires et boissons non alcoolisées », « logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles » et « restaurants et hôtels » malgré la baisse des prix au niveau de la fonction « boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants ».
La hausse des prix de la fonction « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » de 2,0% est la conséquence de l’augmentation des prix des céréales non transformées, des légumes frais, du poisson, de la volaille, des huiles, des tubercules et banane plantain, en dépit de la baisse des prix de la viande de bœuf et des légumes secs.
L’augmentation des prix du bois de chauffe et du charbon de bois est la seule responsable de la tendance haussière de 5,3% des prix de la fonction « logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles ». Le renchérissement de 0,7% de la fonction « restaurants et hôtels » est dû à la flambée des prix des biens dans les restaurants, cafés et établissements similaires.
Quant à la baisse des prix de la fonction « boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants » de 0,8%, elle est imputable à la chute des prix de la bière traditionnelle (dolo) en dépit de la montée des prix du tabac et des stupéfiants, notamment le tabac local à chiquer et la noix de cola.
Les autres fonctions de consommation sont restées quasi stables dans l’évolution de leurs prix.
Selon la volatilité des prix, les produits de l’énergie et les produits frais ont impacté la hausse de leurs prix à la situation haussière de l’IHPC. Selon l’origine des produits, l’augmentation du niveau général des prix est imputable aux produits locaux et dans une moindre mesure aux produits importés. Suivant la durabilité des produits, la situation haussière de l’indice est essentiellement portée par les produits non durables. Aussi, au niveau du secteur de la production, l’apport à la variation haussière de l’indice global mensuel est porté par le secteur primaire.
Wandaogo Moussa /Ouaganews
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