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Corruption dans le monde en 2022 : le Burkina classé 77e

L’organisation Transparency International a publié le 31 janvier 2023, le rapport sur l’indice de perception de la corruption (IPC) en 2022 dans lequel elle relève une situation désastreuse en Afrique subsaharienne, car la majorité des pays de la région n’ont fait aucun progrès dans la lutte contre la corruption. Le Burkina occupe toujours le 77ème rang mondial sur 180 pays.

L’IPC classe 180 pays et territoires sur une échelle de zéro (fortement corrompu) à 100 (très peu corrompu), en fonction du degré de perception de la corruption dans le secteur public. Au plan mondial, ce sont le Danemark (90/100), la Finlande et la Nouvelle-Zélande avec un score de 87/100 chacun, qui sont les pays les moins corrompus. En bas du classement, on retrouve le  Soudan du Sud et la Syrie avec un score de 13/100 chacun et la Somalie (12/100).

Le niveau de corruption en Afrique subsaharienne est resté le même et la quasi-totalité des pays, au moins 90 %, ont obtenu un score inférieur à 50. Le score moyen de l’Afrique subsaharienne reste le plus bas du monde, perdant même un point cette année, pour atteindre 32/100.

Depuis 2012, les Seychelles continuent d’être en tête de la région subsaharienne avec un score de 70/100, suivies du Botswana et du Cap-Vert, avec un score de 60/100 chacun. En plus du Soudan du Sud et la Somalie, ce sont le Burundi (17/100) et la Guinée Equatoriale (17/100) qui sont les pays africains avec les scores les plus faibles.

Le Burkina occupe toujours le 77ème rang mondial sur 180 pays avec un score de 42/100, le même score qu’en 2021. Pour Transparency International, dans la région du Sahel, la violence incessante alimente l’instabilité et favorise la corruption.

Les groupes terroristes ont gagné du terrain en partie, en exploitant le mécontentement des citoyens vis-à-vis des gouvernements et en dénonçant des faits de corruption. Les conflits qui perdurent sont l’origine de plusieurs coups d’État, dont 2 au Burkina en 2022 et 1 au Mali en 2021. Selon l’organisation, la mainmise autoritaire des forces militaires fait que la corruption a toute la place pour s’installer.

 Adélaïde Tenin Mana /OuagaNews

 

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