Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a sacrifié, ce lundi 7 juin 2021, à la traditionnelle montée des couleurs. Pour respecter le deuil national de 72 h instauré par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, et marquer sa solidarité aux victimes de l’attaque terroriste de Solhan, le drapeau national a été mis en berne.
Le président du CSC, Me Mathias Tankoano, les conseillers, le directeur de cabinet, le secrétaire général, les chargés de mission, les chargés d’étude, les directeurs et l’ensemble du personnel, réunis en ce lundi 07 juin 2021, sous le perron du CSC, ont hissé le drapeau national en chantant le « Ditanyè ».
Une partie du personnel du CSC assistant à la traditionnelle montée des couleurs
Le drapeau a été mis en berne pour respecter le deuil de 72 h observé sur toute l’étendue du territoire national, en mémoire des victimes de l’attaque perpétrée par des individus armés non identifiés contre les habitants du village de Solhan dans la région du Sahel, dans la nuit du 4 au 5 juin 2021.
A la fin du cérémonial, le président et l’ensemble du personnel du CSC ont observé une minute de silence en la mémoire des victimes de Solhan. A travers cet acte, le CSC a voulu aussi témoigner sa solidarité aux victimes et à tout le peuple burkinabè.
Ce fut une occasion aussi pour lui, de dénoncer la circulation d’informations alarmantes et fallacieuses dans certains médias et appelé à la responsabilité sociale des médias, en ces moments douloureux, pour le Burkina Faso.
Le Collège des conseillers se réunira dès ce jour pour statuer sur les manquements qui ont été constatés dans le traitement de l’information, suite à cette attaque terroriste inouïe, a-t-il informé le personnel. Il lui a, par ailleurs, demandé d’être en alerte en temps de crise, particulièrement la Direction du monitoring des médias (DMM), afin de ne laisser passer aucun manquement et surtout les relever très rapidement.
Le président du CSC a, en outre, invité tous les Burkinabè à ne pas céder, en ces temps de guerre, au jeu de l’ennemi mais à rester soudés. Il a demandé de porter le pays et nos vaillants Forces de défense et de sécurité (FDS) en prière, en ces temps difficiles que nous traversons.
Maître Tankoano a, pour terminer, souhaité un bon courage et un bon mois de travail à tous.
La Direction de la communication et des relations publiques
Le titre est de la Rédaction