A l’occasion de la journée internationale contre l’abus et le trafic illicite de drogue, le gouvernement burkinabè a réaffirmé son engagement et sa détermination à lutter efficacement contre ce fléau. C’est à travers le thème : « Défis de la lutte contre la drogue dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire », qu’a été célébrée ladite journée ce lundi 26 juin 2023, à Ouagadougou.
Ce sont deux cent quarante tonnes neuf cent quatre-vingt-cinq kilogrammes (240, 985t) de drogue saisies par les différents services en charge de la répression dont trente-trois tonnes deux cent soixante-trois kilogrammes (33,263t) qui ont été incinérées ce lundi 26 juin 2023 à Ouagadougou. Cette incinération de drogue rentre dans le cadre de la commémoration de la 36ème journée internationale contre l’abus et le trafic illicite de drogue.
Comparativement aux années précédentes, les chiffres des saisies sont de plus en plus en hausse, explique Mahamadou Sana, ministre délégué en charge de la sécurité.
Ainsi, avec le contexte sécuritaire difficile que connaît le pays, la lutte contre le trafic illicite de drogue revêt un intérêt particulier.
« Le thème est pertinent à deux niveaux. Le premier élément, c’est qu’il y a une corrélation forte entre le trafic de drogue et le phénomène du terrorisme. Ce sont des activités connexes de soutenabilité du terrorisme. Et nous pensons que lutter efficacement contre la drogue, c’est lutter contre le terrorisme. Et le deuxième point, c’est pour souligner que malgré qu’il y a des zones difficilement contrôlables, l’Etat burkinabè est déterminé à lutter efficacement contre ce phénomène. », a laissé entendre Mahamadou Sana, ministre délégué à la sécurité.
En effet, selon Mahamadou Sana, au fil des années, de multiples actions ont été entreprises par les différents acteurs de la lutte contre la drogue et selon lui, les résultats constatés sont forts appréciable pour l’année 2022.
Il s’agit de 25 000 personnes qui ont été touchées lors des campagnes de sensibilisation. 3 060 personnes ont été prises en charge par les services de santé publique pour les traitements. Pour la réinsertion sociale, ce sont 782 personnes qui ont été prises en charge.
A cela, il faut noter que 279 personnes ont été interpellées et déférées devant les parquets.
Ahoua KIENDREBEOGO/OuagaNews.net